sidi-aïch (béjaïa) rénovation de la salle youcef- abdjaoui Plusieurs projets sont désormais mis en branle à Sidi Aïch. En premier, il y a lieu de signaler la rénovation complète de la salle des fêtes Youcef-Abdjaoui promise par le wali devant les citoyens lors de sa visite dans cette ville. L'enveloppe financière dégagée est estimée à 1 milliard 500. Les travaux seront entamés incessamment. Par ailleurs, le projet de création d'une bibliothèque (inscrit dans le cadre du fonds commun des collectivités locales) sera réceptionné dans les prochains mois. S'agissant de l'ouvrage d'Oued Akhendouk, ce pont complètement rénové sera fonctionnel dans un délai d'un mois. Par ailleurs, des classes dans certaines filières du nouvel institut de formation professionnelle de Maâla seront ouvertes dès la rentrée prochaine. Enfin, le complexe sportif de la ville verra enfin la lumière après plus de trois années dans le noir. Son alimentation en énergie électrique a été mise en route ces derniers jours. A. HAMMOUCHE aïn el-hammam la mendicité prend de l'ampleur Devenue presque un phénomène de société que certains attacheraient volontiers à la débrouillardise, la mendicité ne cesse de s'élargir dans la société touchant toutes les catégories d'âge et prenant des proportions alarmantes à Aïn El-Hammam. À l'instar d'autres localités de l'Algérie profonde, la commune de l'ex-Michelet est loin de faire exception en la matière. “Si, comme le constate un vieux natif de la ville, l'honneur et la dignité faisaient barrière à ce genre de pratique même chez les vrais nécessiteux, et que la solidarité villageoise ne laisse jamais dans l'indifférence, l'individualisme d'aujourd'hui a laissé émerger le phénomène au sein même de nos villages”. Toutefois, les dizaines de femmes accompagnées par des enfants en bas âge – parfois des bébés – des jeunes et moins jeunes (filles et garçons), souvent en bonne et parfaite constitution physique à vous faire trembloter de peur, sillonnent la ville et tournent dans les cafés, restaurants et bars pour demander l'aumône. Ils en font un métier. Par ailleurs, la grande majorité de ces femmes viennent d'ailleurs, des villes de l'intérieur en empruntant des taxis ou des fourgons régulièrement. Signalons aussi une autre catégorie qui se développe ; il s'agit des jeunes en âge d'être scolarisés qui exercent “le métier” comme gain facile. Il conviendrait de dénoncer cela avant de verser dans les autres fléaux à craindre pour demain. LIMARA B.