Afin de donner à nos lecteurs les éléments nécessaires à même de l'aider à appréhender de la désormais affaire de plagiat, pour ne pas dire de cyber- crime, dont l'auteur est une institution de la République, qui n'est autre que la wilaya de Constantine, nous nous sommes rapprochés de la chargée de communication du wali et du directeur de la rédaction du journal Miroir. Ainsi, contacté, hier, par téléphone, M. Ahmed Remita, directeur de la rédaction de Miroir de Constantine qui, faut-il le souligner, a déjà présenté ses excuses aux concernés, a expliqué que “l'article a été téléchargé depuis le site Internet du bureau d'étude, donc une œuvre qui relève du domaine public”. Concernant le non-recours au renvoi à la source du document, M. Remita a déclaré qu'il s'agissait d'un oubli au moment du montage de l'édition. Un oubli qui a tendance à se répéter au niveau du journal puisque ce n'est pas la première fois que Miroir de Constantine est impliqué dans un cas de plagiat. En 2007, ce dernier a publié dans son édition du 1er au 15 décembre, et sans en citer la source, cinq articles parus au mois de novembre de la même année, sur El Watan. Le chef de bureau du quotidien à Constantine, M. Boumaâza, nous a déclaré, hier, qu'aucune demande d'autorisation n'a, et à aucun moment, été introduite auprès de la rédaction régionale du journal pour une éventuelle publication qu'il a qualifiée de “plagiat”. Par ailleurs, le wali de Constantine, qui n'est autre que le directeur de publication de Miroir de Constantine, semble ignorer, pour sa part, l'étendue de la chose puisque selon sa chargée de communication, Mme Amina Nia, contactée par téléphone, “il s'agit d'une vieille photo qui a été prise d'un site Internet pour illustrer l'article en question”. Cette dernière, visiblement, ignorait jusqu'à hier que c'est toute l'étude qui a été retranscrite dans son intégralité et pas “uniquement” une photo. Pourtant, le journal a présenté des excuses… alors le wali était-il destinataire d'une fausse explication sur un vrai problème d'éthique ?