Nouveau mal africain, la révision des constitutions pour ouvrir d'autres mandats à ses chefs d'Etat ! Hormis le Ghana et l'Afrique du sud, tous les pays ont subi ces violences. Pour ne pas rester en rade, le président du Niger a lui aussi dévoilé ses intentions de rempiler après deux mandats. Selon la formule consacrée, à la demande de la population ! Donc, malgré l'opposition de la Cour constitutionnelle, des sages de la CEDEAO et les réserves des Etats-Unis, Mamadou Tandja a affirmé sa volonté de changer la Constitution du pays, ce qui lui permettrait de prolonger son mandat qui arrive normalement à expiration ce 22 décembre. La population sera consultée par référendum, la nouvelle constitution devant répondre " aux réalités du Niger ". Contrairement à ses pairs, Mamadou Tandja a par contre coupé la poire en deux. Il se contentera d'une simple rallonge de trois années. Le président entend instaurer un régime présidentiel qui sera soutenu par une Assemblée qualifiée par lui d'ores et déjà de "dynamique ", " rénovée ", et " réformée". Cette assemblée sera élue incessamment en remplacement de la précédente dissoute la semaine dernière pour avoir demander l'avis de la cour constitutionnelle sur le projet présidentiel de remplier pour un troisième mandat.