L'usage des nouvelles technologies de l'information et de la communication au service de la sécurité publique sera au centre des discussions de la première réunion des commandants et directeurs de gendarmeries ou de forces équivalentes des pays de l'initiative 5+5. Défense qui regroupe les dix pays du sud et du nord de la Méditerranée occidentale. L'Algérie, qui a enregistré des avancées remarquables dans ce domaine, devra mener les débats, d'autant que c'est la première fois qu'une telle rencontre, par ailleurs, dédiée à une arme redoutable, à savoir, les technologies de l'information et de la communication, regroupe ces pays qui auront également à débattre de l'optimisation de tous les moyens pour préserver, voire renforcer, la sécurité d'une rive qui, désormais, a son mot à dire dans les ensembles régionaux et internationaux, et ce, face à la montée en puissance du crime transfrontalier et du crime organisé. Ces deux aspects, à eux seuls, selon les termes d'une telle rencontre, exigent non seulement la modernisation des moyens, mais aussi la maîtrise de la technologie pour lutter contre le terrorisme, le trafic d'armes et les cartels de drogue. En somme, contre la criminalité. C'est que les participants à cette importante rencontre sont conscients qu'au jour d'aujourd'hui, le crime est non seulement itinérant, mais bénéficie de multiples ramifications qui nécessitent, sans doute, une coopération plus que jamais opérationnelle, mutuelle, efficace à la mesure des attentes du bassin de la Méditerranée appelé à mobiliser toutes les compétences pour garantir une meilleure stabilité. Cette coopération devra principalement se traduire par des échanges d'expériences intégrant les technologies de l'information et de la communication. Les compétences déjà existantes ayant montré et/ou démontré leur apport sur cet axe aussi sensible, les dix pays devront se démarquer également des nouveautés et des palliatifs que les criminels développent pour menacer toute la région. C'est dire toute l'importance de cette première réunion que l'Algérie aura l'honneur d'abriter, pendant deux jours de suite, et qui sera sanctionnée par une série de recommandations à même d'asseoir de nouvelles méthodes de communication, d'échanges, de coopération dans un secteur aussi névralgique que la communication.