Résumé : Sarah avait appelé Farid pour le remercier et lui dévoiler une partie de ses malheurs dont la cause principale est un appartement légué par ses parents que son frère voulait accaparer. 14eme partie Sarah pousse un soupir : - En bonne et due forme Farid. Et justement, parce que je suis une femme, et que mon frère gagne bien sa vie et peut s'acheter un appartement quand il voudra et où il voudra. - Voilà qui explique tout. Tu sais que tu peux le mettre dehors, Sarah ? - Oui. Mais d'où puiser le courage de fermer la porte au nez de mes petits neveux. Ils sont tellement innocents. - Mais pas leurs parents… Sarah pousse encore un soupir : - Tu vois Farid, je suis arrivée à me demander si à ce rythme, ma vie en vaut la chandelle. - Tu devrais savoir, petite sotte, que ton frère et ta belle-sœur sont en train de mettre la pression sur toi pour que tu quittes justement cet appartement. - Je l'ai déjà compris… Mais où est la solution ? “Je ne vais tout de même pas louer un appartement qui va me coûter les yeux de la tête, alors que j'ai déjà un appartement spacieux et bien situé. - Je te comprends, Sarah. Je comprends mieux maintenant les causes de ton pessimisme, mais je t'assure que cela ne vaut pas la peine de se torturer, même si parfois tu trouves qu'on est injuste envers toi. - J'essayerai de mieux cerner le problème dorénavant. - On verra. Et comment feras-tu pour rentrer ? - Je prendrai un taxi. - Un taxi pour te rendre au travail, un taxi pour rentrer, à ce rythme là, c'est ton salaire qui va y passer avant que tu ne récupères ton véhicule. - Oui, mais ai-je le choix ? - Bien, Madame. Pour ce soir, vous aurez le choix si je vous propose de vous déposer chez vous, si vous ne voyez toutefois pas d'inconvénient. Sarah sentit son cœur s'emballer. - J'aimerais bien Farid, si toutefois cela ne te dérange pas. - Aucunement puisque je serai libre cet après-midi. - Bien. Alors retrouve-moi au niveau de l'avenue M. au centre-ville. - Parfait. À 17h00 précise, j'y serais. Ils raccrochèrent et Sarah retourne à ses occupations. (À suivre) Y. H.