Une véritable marée humaine aura envahi, jeudi après-midi, le cimetière d'Azazga, pour assister aux obsèques du jeune Baleh Atik (tué accidentellement mercredi soir), “en manipulant malencontreusement l'arme d'un ami policier”, pour reprendre les premières conclusions de l'enquête diligentée par les services de police de la daïra d'Azazga. Selon les premiers éléments de l'enquête judiciaire, ouverte pour élucider cette regrettable affaire, qui a mis en émoi toute la population d'Azazga, la malheureuse victime qui venait de lancer une nouvelle entreprise de location de voitures dans le cadre de l'emploi des jeunes devait accompagner en fin de journée son ami policier qui devait se rendre au chevet de son père malade, hospitalisé depuis quelques jours à l'hôpital d'Azazga, situé à la sortie de la ville en direction de Yakourène. En cours de route, le regretté Atik Baleh aurait manipulé l'arme du policier et le coup fatal est parti pour toucher la malheureuse victime à la tête. Evacué en toute urgence à l'hôpital d'Azazga, le jeune Atik devait succomber tragiquement à ses blessures. Selon nos sources, il y avait même un troisième passager qui était un ami commun et un témoin précieux qui aurait confirmé la thèse de l'accident aux services de police, même si la famille Baleh, profondément touchée dans sa chair par la perte cruelle de son fils tout juste âgé de vingt-neuf ans, exige que toute la lumière soit faite autour de cette affaire énigmatique. Toujours est-il, le jeune Atik Baleh a été accompagné jeudi dernier à sa dernière demeure par des milliers de citoyens d'Azazga et il repose désormais aux côtés de son regretté oncle Baleh Lounès, ancien commissaire de police assassiné par un groupe terroriste en 2004 sur la route de Mekla. Aux dernières nouvelles, son ami policier à qui appartenait l'arme de la désolation serait encore sous le choc et aurait été mis aux arrêts pour les besoins de l'enquête.