L'équipe de l'USM Alger est, depuis jeudi, au Caire pour participer à la Coupe arabe des clubs champions. Les Algérois, qui entrent en lice demain face au Zamalek, poursuivent leur préparation. Afin d'en savoir plus sur la préparation du groupe, nous avons contacté, hier, par téléphone, le coach Aït Djoudi qui fait le point aux lecteurs de Liberté. Liberté : Tout d'abord M. Aït Djoudi, comment se présente le séjour en Egypte ? M. Aït Djoudi : Je dois avouer que depuis notre arrivée jeudi soir au Caire, nous ne manquons de rien. Les conditions d'accueil et d'hébergement sont excellentes, nous nous entraînons à raison de deux fois par jour avec un effectif très disponible qui a envie de faire quelque chose ici au Caire. Cependant, il y a un peu l'handicap de la chaleur, même si à l'heure des matches, dans la soirée, une fraîcheur s'installe. Est-ce que l'ensemble des 20 joueurs que vous avez convoqués pour ce déplacement est prêt à cette compétition ? Il est clair qu'une telle compétition vient un peu trop tôt pour les joueurs en cette période de préparation. Mais la volonté existe. C'est de bonne augure. Mis à part donc Zeghdoud qui souffre d'une petite blessure qui ne l'empêchera pas de disputer le match de mardi face au Zamalek, l'ensemble de l'effectif est prêt à relever le défi. Justement, avez-vous des informations sur vos adversaires ? Ecoutez, la meilleure façon de s'informer sur nos adversaires, c'est de les voir à l'œuvre. Justement, aujourd'hui (hier, Ndlr), les quatre adversaires du groupe, à savoir El-Chorta (Irak), El-Koweit (Koweit), Zamalek (Egypte) et El-Djeïch (Syrie) vont se rencontrer pour le compte de la première journée de la Coupe arabe. Nous y verrons plus clair. Certains affirment que le premier match de l'USMA face au Zamalek, mardi, sera déterminant. Qu'en pensez-vous ? Déterminant, je ne le pense pas ! C'est une rencontre effectivement importante dans la mesure où le Zamalek est l'un des favoris de l'épreuve. Mais, il ne faut pas oublier qu'il restera ensuite trois matches difficiles à négocier. Nous tâcherons donc de ne pas hypothéquer nos chances de qualification au tour prochain (demi-finale). Une chose est sûre, l'USMA n'est pas venue en touriste en Egypte. Avec deux recrues seulement, à savoir Nazef et Settara, certains critiquent déjà la “frilosité” de l'USMA sur le marché du recrutement et même la qualité des joueurs convoités. Qu'en pensez-vous ? Le problème à l'USMA, c'est que nous avons déjà une ossature qui est en place et qui ne demandait qu'à être renforcée. Ce que nous recherchons le plus ce sont des doublures capables d'apporter un plus. Or, en Algérie, dans la mentalité des joueurs algériens, s'il viennent à l'USMA, c'est pour évoluer en titulaire, ce que nous ne pouvons pas garantir. Beaucoup d'éléments approchés nous ont, en effet, posé cette condition d'où la difficulté de les convaincre. Et puis, certains autres éléments que nous avons ciblés se sont heurtés à la problématique de la lettre de libération. Maintenant, pour ce qui est de la qualité des recrues, je persiste et signe, Nazef et Settara sont des joueurs qui ont fait leurs preuves et qui ont une grande expérience. Ils seront d'une utilité certaine pour le groupe. S. B.