Fidèle à ses traditions, la Gendarmerie nationale a organisé, trois jours durant, du mercredi au vendredi, des portes ouvertes au profit du grand public en quête d'informations sur le large éventail d'activités et de missions relevant de ce corps militaire particulier. Une manifestation informative, inaugurée par Mme le wali en présence des autorités civiles et militaires locales, organisée en dehors des structures institutionnelles officielles du service, au centre-ville, à la Bibliothèque centrale de l'université en l'occurrence. À travers ces portes ouvertes sur la Gendarmerie nationale, il s'agissait d'informer des citoyens quant aux prérogatives de ce service, de ses “métiers” spécifiques, aux possibilités de formation et de recrutement au sein de ses rangs, mais surtout de stimuler l'instinct civique citoyen et de susciter l'adhésion et l'implication du citoyen dans la lutte contre la criminalité, la délinquance et autres fléaux sociaux. Avide de “secret” et de manœuvres “d'action”, un public nombreux, d'enfants, de jeunes et de moins jeunes, était au rendez-vous, amplement gratifié, voire émerveillé, lors des exhibitions et des opérations simulées “grandeur nature”, des différentes équipes, notamment celle des “sa-ika” et des maîtres-chiens. Au-delà des stands et de l'exposition des équipements high-tech, c'est toute l'histoire du corps de la Gendarmerie nationale, depuis sa fondation en date du 23 août 1962 à ce jour, qui fut révélée, en démontrant l'effort consenti en vue d'être toujours au diapason du défi de l'heure. Par cette occasion de portes ouvertes, les gendarmes ont changé de mission “routinière” en s'adonnant à l'orientation du citoyen en se prêtant à ses questions, sinon en l'émerveillant s'il s'agit d'enfant curieux de découvrir l'art et la manière d'opérer chez un gendarme. Ainsi, a-t-on découvert que la gendarmerie, ce n'est pas seulement l'arrestation des délinquants et des criminels, c'est aussi l'éducation et la sensibilisation, le maintien de l'ordre et la préservation de la quiétude du citoyen, la surveillance des routes et des frontières, de la préservation de l'économie nationale et la prévention des risques. C'est aussi la maîtrise technique, scientifique et technologique. Le tabou de considérer ce corps constitué sous l'unique angle secret et répressif semble avoir été cassé. Pour le bien de tous, les gendarmes communiquent. M. O. T.