Hier, en milieu de journée, aucun bilan n'a filtré de cette opération, toujours en cours, essentiellement dans le massif de djebel Mzita, El-Gharssa, El-Ghil, Oued Aïcha, Beni Ougague, Hanana, Boutouil, Harazza, El-Mardja et tout le nord de la wilaya. Les maquis des Bibans et toute la région de Bordj Bou-Arréridj vit, depuis mercredi soir, au rythme d'un impressionnant ratissage des services de sécurité. Toutes les armes et tous les corps sont engagés sur le terrain. Aux véhicules et engins terrestres s'ajoutent des hélicoptères et des armes lourdes de pilonnage terrestre. Aux militaires de l'armée de terre, aux parachutistes de Biskra et à l'élite du GIR, se sont joints des militaires des autres corps d'armés, des gendarmes, des policiers, des gardes communaux et des Patriotes. Hier, en milieu de journée, aucun bilan n'a filtré de cette opération, toujours en cours, essentiellement dans le massif de Djebel Mzita, El-Gharssa, El-Ghil, Oued Aïcha, Béni Ougague, Hanana, Boutouil, Harazza, El-Mardja et tout le nord de la wilaya. Selon des observateurs de la situation sécuritaire, l'ampleur de l'opération s'expliquerait par le fait que le groupe de terroristes qui a commis l'attentat, une cinquantaine, selon des témoins, serait localisé. Ce qui laisse prévoir un bilan lourd au sein du ce groupe du GSPC Dans leur démarche, les forces combinées procèdent à un pilonnage intensif des sites, afin de déminer le terrain en faisant sauter les explosifs que les terroristes ont pris l'habitude d'essaimer sur l'itinéraire de leur repli. Le but est de ralentir la progression des forces de sécurité dans leur traque avec le macabre souhait de faire davantage de victimes. Selon des recoupements, la région est devenue, ces derniers temps, infestée de terroristes. Des groupuscules ont été signalés aussi bien à Harazza, du côté de M'sila au sud-ouest, qu'à la frontière avec Béjaïa au nord-est. C'est ce qui justifie le recours des services de sécurité à un bouclage de toute la région allant d'El-Achir aux frontières avec les wilayas de Bouira, M'sila et Béjaïa. D'impressionnants barrages sont perceptibles sur différents axes. Par ailleurs, des patrouilles motorisées sillonnent la RN5 et les routes secondaires. L'opération, qui se déroule en collaboration entre les 1re et 5e Régions militaires, est dirigée par le chef de cette dernière. Chaabane B.