L'Association pour la protection de l'environnement (APE) d'Azazga a lancé un projet d'arboretum dans cette région nord-est de la wilaya de Tizi Ouzou. Il s'agit d'un jardin où seront introduites de nombreuses espèces d'arbres et arbustes, financé à 80% par l'Union européenne (UE) dans le cadre des ONGII. Autrement dit, c'est un lieu de collection et de conservation des espèces végétales. Il a pour mission et objectifs la sauvegarde des espèces forestières locales et nationales tout en servant de support éducatif, pédagogique et de base de travail pour les universitaires dans le contexte de la recherche scientifique… Pour l'initiateur du projet M. Belmellat : “La superficie de ce musée végétal est de 25 hectares, extensibles jusqu'à 30 ha. Nous travaillons avec plusieurs organismes étrangers, notamment le Parc national français, la Fondation euro-arabe d'Espagne et l'université Fredrik-Hebert d'Allemagne.” Face à la rareté de ce type de parc en Algérie, à la diminution progressive du patrimoine national végétal, voire à l'extinction de certaines espèces par l'agression continuelle de l'homme, la méconnaissance du patrimoine végétal…, notre interlocuteur souhaite un soutien des services publics ou privés afin de réaliser l'extension de cet arboretum et de protéger davantage les espèces menacées et d'encourager la recherche scientifique en apportant un cadre de travail aux chercheurs. L'ouvrage est situé dans la forêt d'Aït Ghobri, dans la région d'Azazga. Jadis, en 1948, précisément, la parcelle en question avait servi comme terrain expérimental pour l'olivier. À noter que la plantation au niveau de cet arboretum a été réalisée par des écoliers et par des associations, ce qui est un autre avantage. L'introduction des espèces dans cet arboretum a débuté depuis janvier 2009, rappelle-t-on.