Tomber de rideau sur la 2e édition du Festival national du théâtre pour enfants de Khenchela La troupe d'Aïn Benian remporte le Masque d'or La 2e édition du Festival national du théâtre pour enfants a pris fin, mardi dernier, à Khenchela. La cérémonie de clôture a été grandiose à la hauteur de l'évènement qui a duré toute une semaine, du 16 au 23 du mois en cours. Pour cela, une réception de remise de prix s'est déroulée en présence des professionnels, des autorités de la wilaya et d'un nombreux public. Ainsi, le premier prix : le Masque d'or, d'une valeur de 350 000 DA a été décroché par la troupe théâtrale d'Aïn Benian, pour la pièce Enfants et couleurs naturelles. Le Masque d'argent est, quant à lui, revenu au groupe Adoua El-Masrah de la maison de la Culture de Khenchela pour la pièce Le test. Et le Masque de bronze est revenu au théâtre El-Belliri de Constantine avec La danse des doigts. Le prix du jury a été attribué à Atfal El-Djazira. Les enfants et les habitants de Khenchela ont vécu une semaine très animée et pleine. En effet, des enfants, tous âges confondus, parfois accompagnés de leurs parents, étaient nombreux à suivre les pièces qui ont été jouées sur les planches de Khenchela. De l'avis des professionnels présents comédiens, metteurs en scène et membres du jury, le niveau de cette édition est partagé. Toutefois, ils reconnaissent que l'imagination, la recherche, l'esthétique et la créativité étaient au rendez-vous de cette édition. B. NACER Conférence dans le cadre de la 3e édition du Festival national de la musique pour jeunes Safy Boutella évoque le statut social et le rôle de l'artiste Invité pour animer une journée d'étude sur la musique, en compagnie de Rachid Guerbas et Abdelkader Bendaâmache, en marge de la 3e édition du Festival national de musique pour jeunes d'Oum El-Bouaghi, le musicien, compositeur et producteur de spectacles, Safy Boutella a, d'emblée, fait part de son questionnement quant à l'appellation “musique pour jeunes”, qui n'est pas un genre musical. Selon lui, “si les musiques de jeunes sont le rai, le rock et le jazz, quelles seraient les musiques des vieux ? La musique Andalouse par exemple ?” Safy Boutella ajoute : “Le mieux aurait été d'éviter le mot “jeunes” et de se contenter de Festival national de musique d'Oum El-Bouaghi.” Tout en déplorant le manque d'intérêt pour la musique aujourd'hui, Safy Boutella a évoqué l'introduction des nouvelles technologies dans la composition musicale et la situation de l'artiste dans le pays. “Les artistes sont une race à protéger, car ce sont des personnes très fragiles et sensible. Priver l'artiste de la scène le rend triste, d'où la nécessité d'un statut particulier”, déclare-t-il. Enfin Boutella acheva sa communication en mettant en exergue l'importance de la musique en affirmant : “On est dans les émotions avec la musique, et négliger les artistes c'est se priver de délicatesse, de tendresse et d'amour car seule l'artiste s'offre et donne ses émotions.”