Dans une déclaration transmise, hier, à notre rédaction, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) fait état de ses inquiétudes quant à la prochaine rentrée universitaire notamment à Boumerdès, la wilaya la plus touchée par le séisme du 21 mai dernier. “Notre préoccupation est d'autant plus grande, quand on sait que les deux autres universités proches de Boumerdès (qui pouvaient suppléer) à savoir l'USTHB et l'UMMTO, sont aussi touchées. Certes à un degré moindre, mais assez pour hypothéquer la prochaine rentrée si des moyens gigantesques ne sont pas dégagés”, lit-on sur le document, dont les initiateurs s'étonnent que leur demande d'audience adressée au ministre de l'Enseignement supérieur, au sujet de leurs collègues sinistrés soit restée lettre morte. “Le relogement, la construction et la remise en état des infrastructures relèvent des pouvoirs publics”, ont-ils estimé, et interpellent, à ce titre, les autorités compétentes pour une action conséquente et impulsée par le Chef du gouvernement afin d'éviter toute détérioration non maîtrisable de la situation. Concernant l'action de solidarité initiée par le conseil national, le syndicat appelle tous les enseignants à alimenter le compte CNES “Spécial solidarité” pour faire face aux besoins urgents de leurs collègues sinistrés. Le CNES demande, par ailleurs, une réunion du comité de coordination avec pour objectif l'évaluation de la situation et des besoins de la communauté universitaire sinistrée.