Batna Rush sur les fêtes foraines ! Fautes d'accéder aux deux parcs d'attractions de Batna de Fesdis et de Djerma, à cause de l'éloignement et de la cherté du billet d'entrée à 200 DA, des essaims d'enfants seuls ou accompagnés de leurs parents se rabattent chaque jour sur les fêtes foraines à l'image de celle installée sur la place du jardin de la mosquée du 1er-Novembre. Bien que les distractions se limitent à deux ou trois numéros d'attractions foraines comme les auto-tamponneuses à 30 DA le ticket, la roue panoramique à la verticale de cinq nacelles à 20 DA, les enfants s'en donnent à cœur joie. B. Boumaïla Alors que Constantine accueillera la copie internationale La 3e édition du Festival national du malouf se poursuit Les actes de la troisième édition du Festival national du malouf se poursuivent à Constantine drainant chaque soir un public nombreux et averti. Vendredi, le public constantinois a accueilli avec de retentissantes ovations la troupe locale El Inchirah qui a clôturé une soirée entamée par l'association El Ziria de Miliana, après laquelle s'est reliée la troupe du club artistique et littéraire de Skikda et celle de l'artiste constantinois Tarak Zaza. Les jeunes artistes d'El Inchirah, à l'image du collégien et néanmoins virtuose Hadjadj, ou sa collègue Mounia, ont donné au Vieux Rocher et à la culture authentique la preuve de la réunion de la condition sine qua non à même d'assurer la pérennité de ce patrimoine : l'attachement des jeunes au malouf et leur excellence dans le métier. À ce propos, les jeunes d'El Inchirah venaient, la semaine dernière, de remporter le premier prix du festival du haouzi organisé à Tlemcen. Une bonne nouvelle qui n'est pas venue seule. En effet, selon le wali de Constantine, la cité qui a enfanté les cheikhs qui ont su préserver “l'algérianité” de ce genre musical et artistique dans les moments difficiles recevra le Festival international du malouf durant le mois de Ramadhan prochain, soit dans quelques semaines. Mourad K. Sur les traces des troubadours et hikaouati Amar Amara-Madi et Jennifer Anderson au CCF de Constantine Durant une semaine, des ateliers de formation ont été initiés et de merveilleux spectacles ont été donnés à Constantine par deux conteurs venus de Grenoble à l'initiative du Centre cultruel français. Le public, en général, et les amateurs de ce genre artistique, le conte, ne sont pas près d'oublier l'après-midi de mardi dernier, quand les deux artistes français ont réussi à transmettre leur amour du vers, des mots et du mime en semant la joie et le rire. Amar Amara Madi et Jennifer Anderson ont sublimé leur public. Ils ont réussi à transmettre l'amour du conte à des talents en herbe que ça soit en langue française ou arabe, venus voir l'expérience dans l'hexagone. Adultes et enfants ont été entraînés dans un monde magique et imaginaire sur le chemin des rois, des mères, des enfants ou des petits, petits, petits hommes, en passant par les forêts, les loups, les grands-mères et la nature. Des fées interprétées avec virtuose et magnificence par les deux artistes qui ont su transporter, l'espace d'un après-midi, leur auditoire vers des mondes imaginaires et merveilleux. Pour rappel, les deux conteurs ont donné durant une semaine des spectacles et animé des ateliers de formation de conteurs au centre culturel Benbadis, au centre Rachid-Ksentini de la cité Daksi et à la Maison des jeunes de la cité Filali. S. B.