Le syndrome métabolique et la tuberculose commune ont fait l'objet d'un débat lors de la 3e journée médicochirurgicale nationale organisée par la 1re Région militaire à l'hôtel militaire à Blida. Lors de leurs interventions, les participants ont mis l'accent sur ce type de tuberculose qui touche un tiers de la population mondiale, sachant que cette maladie reste latente auprès des personnes porteuse de cette infection. Selon les experts, 5 à 10% de cas ont un système immunitaire qui ne parvient pas à contrôler cette bactérie et courent cinquante fois plus de risque de développer une tuberculose active. Il est à préciser que la tuberculose est une maladie très contagieuse. Un malade peut contaminer d'autres personnes à chaque fois qu'il tousse, éternue ou envoie des postillons qui sont porteurs de cette bactérie. Ces fines particules peuvent rester en suspension dans l'air pendant plusieurs heures et infecter l'entourage. Selon le lieutenant colonel Zekagh Abdelli, directeur de l'infirmerie régionale de Blida et président du comité d'organisation de ce rendez-vous scientifique, “le syndrome métabolique englobe un certain nombre de pathologies dont l'une est la conséquence de l'autre. C'est un amalgame de maladies telles la tension artérielle, les maladies cardiaques et l'obésité”. S'agissant de la tuberculose commune, que d'aucuns estimaient, jusqu'à un temps récent (les années 1990), en recul, le président du comité d'organisation affirmera que cette pathologie est revenue en force, touchant même des organes autre que les poumons à l'image du foie et des os et de bien d'autres organes. Toutefois, force est de constater que la tuberculose pulmonaire est de loin celle qui est la plus répandue. Concernant les mesures à prendre dans le cas de pareilles pathologies, l'accent a été mis sur l'aspect préventif ainsi que sur l'hygiène de vie (régime alimentaire, éducation physique…) qui constituent le meilleur moyen pour une prévention contre cette maladie. Pour la tuberculose commune, il est impératif de prendre des mesures contre certains phénomènes tel que l'hygiène. “Avant de parler de la maladie en elle-même et avant même que cette dernière ne se déclare, il est très important d'assainir l'environnement”, a précisé le colonel Zekagh. Dans ce cadre, l'orateur estimera que le mouvement associatif et la société civile ont un grand rôle à jouer en matière de sensibilisation et d'information. Enfin, cette manifestation scientifique à laquelle ont pris part d'éminents chercheurs et professeurs venus de nombreuses régions du pays et de l'étranger, a été clôturée par la remise des prix aux trois meilleurs lauréats.