Toufik Kebabi a été la première recrue officielle de l'Entente de Sétif pour la saison 2003/2004. “J'ai eu plusieurs propositions émanant de clubs des divisions I et II, mais c'est l'ESS qui s'est montrée la plus intéressée par mes services, notamment par le biais de son président, M. Abdelhakim Serar, avec qui j'ai eu des contacts avant la fin du championnat de la saison passée. Il m'a convaincu par son discours et j'espère être à la hauteur de la confiance qui a été placée en moi. Cela dit, j'ai choisi l'Entente pour plusieurs paramètres. En plus de la réputation de ce club qui n'est plus à présenter, je sais parfaitement que le fait d'avoir opté pour Sétif est un challenge très intéressant pour moi ; ça me permettra aussi de connaître d'autres sensations”, nous dit d'emblée l'ancien gardien du NARB Réghaïa. Concernant sa nouvelle équipe et l'ambiance qui y règne, Kebabi avoue qu'il a trouvé en place un groupe discipliné. “Tout se passe à merveille. J'ai trouvé en place un groupe de joueurs disciplinés et un entraîneur qui maîtrise parfaitement son sujet. Sincèrement, il y a une ambiance sympa et rien ne me manque ici. D'ailleurs, c'est cet état d'esprit qui m'a incité à signer les yeux fermés à l'ESS. Je sais parfaitement qu'avec le sérieux et le travail, je vais progresser davantage. De toute manière, rien ne m'empêche de réaliser de très bonnes choses à l'Entente”, enchaîne-t-il. Ceci dit, malgré la présence d'autres gardiens à l'image de Amar Belhani, le néo-keeper sétifien ne semble pas dérangé par une telle situation et se dit prêt à la concurrence loyale. “Sincèrement, de ce côté là, je ne me fait aucun souci. C'est vrai que cela va être difficile pour moi, mais sur ce plan, je ne m'inquiète pas trop. Je connais parfaitement mes moyens et mes capacités. Je sais de quoi je suis capable sinon, je n'aurais jamais accepté de signer à l'ESS. La concurrence est un paramètre que je dois positiver et je n'ai pas à m'inquiéter de cela. Mon objectif, c'est d'essayer de progresser davantage pour donner à ma jeune carrière une autre dimension”, conclut Kebabi. S. R.