Les prix du pétrole reculaient hier en fin d'échanges européens sous 65 dollars, poussés par un regain de pessimisme sur l'économie mondiale et les violences à répétition au Nigéria. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août perdait 1,31 dollar, à 64,30 dollars, par rapport à la clôture de vendredi soir (65,61 dollars), sur l'Inter Continental Exchange (ICE). À New York, le baril de “light sweet crude” pour livraison en août lâchait quant à lui 1,17 dollar à 64,46 dollars, contre 65,63 dollars vendredi soir. Dans la matinée, les cours ont plongé jusqu'à 63,68 dollars à Londres et 63,85 dollars à New York, leur niveau le plus faible depuis le 28 mai. En une semaine, les cours du pétrole ont perdu quelque 6 dollars sur un marché craignant d'avoir tablé trop tôt sur une reprise de la consommation d'hydrocarbures. Les cours du pétrole avaient accéléré fortement leur rebond au mois de juin, dopés par une floraison d'indicateurs économiques encourageants, jusqu'à atteindre 72,92 dollars à New York (le 11 juin) et 73,50 dollars à Londres (le 30 juin).