Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a procédé hier à l'inauguration, dans différentes circonscriptions administratives de la capitale, de trois sûretés urbaines et la pose de la première pierre de deux projets de réalisation d'unités républicaines de sécurité (URS). Il s'agit de la 6e sûreté urbaine de Sidi Fredj, de la sûreté urbaine de Sebala dans la commune d'El-Achour, de la 14e sûreté urbaine de la cité Mokhtar-Zerhouni dans la commune de Mohammadia, du lancement du projet de construction d'une URS avec 4 logements de fonction à Birtouta et d'une URS à Bentalha dans la circonscription de Baraki. Le DGSN était accompagné du wali d'Alger, Addou Mohamed-Kebir, du chef de sûreté de wilaya d'Alger et de plusieurs cadres centraux de la DGSN. Au niveau du port d'El-Djamila (ex-La Madrague) la délégation a effectué une visite sur les lieux où une plage artificielle a été inaugurée. Un beau petit coin de détente de 3 ha. À noter que la situation du programme de la DGSN fait ressortir un total de 51 projets confiés à la direction des équipements publics de la wilaya d'Alger dont trois livrés, quatre prévus incessamment pour livraison, 15 en cours de réalisation, 13 en cours de lancement, 13 en cours d'étude alors que trois projets connaissent quelques problèmes comme l'office central de lutte contre l'immigration irrégulière à Oued Smar, projet à l'arrêt à cause, croit-on savoir, du périmètre de sécurité, un bâtiment en R+4 pour la direction de la police judiciaire à Alger et une sûreté urbaine à Baba Hassen, projet à délocaliser. Interrogé sur la question de sa démission rapportée par un confrère, le patron de la police éludant le sujet s'est contenté de dire que “je suis parti en effet à l'ouest du pays”, sans donner d'autre explication, laissant les gens de la presse comprendre par là que ce n'est qu'une rumeur. À noter aussi que certains zélés de la sûreté de wilaya ont eu recours avec la presse à des solutions “musclées” pour l'empêcher de se rapprocher du patron. Chose qui n'est pas pour améliorer la qualité de la communication. Heureusement que des cadres de la DGSN sont intervenus pour calmer les esprits. Ali Farès