Ainsi, sous différentes approches, le voile sera levé sur ce concept global, général et largement en vogue. Des éminences de haute stature dans les domaines de la science et de la théologie, hôtes de marque de la zaouïa Alawiya, dans le cadre de la grande manifestation commémorative du 1er centenaire de la Tarika prêchée, ont poursuivi hier mardi, au titre de la quatrième journée du colloque international tenu en parallèle, le débat ouvert au sujet des grandes questions humanitaires de l'heure. La mondialisation et la réflexion profonde à propos des tenants et aboutissants de la globalisation et des mutations profondes, imposées ou subies par tous les pays du monde, les retombées et les répercussions sur la société et l'environnement, tel était l'angle d'attaque de la problématique globale soumise à l'appréhension des spécialistes et des experts en la matière. Ainsi, sous différentes approches, le voile sera levé sur ce concept global, général, et largement en vogue. “La mondialisation est une hégémonie économique et politique qu'imposent les grands pays riches. Eu égard à leurs intérêts propres, ils se placent en porte-à-faux à toute action de développement économique tentée par tout autre pays en voie d'émergence'', expliquera l'universitaire japonaise Takaki Keiko professeure à Obirin University de Tokyo, lors de la première conférence du jour, intitulée “L'éthique de la mondialisation, l'économie, la répartition des richesses et le microcrédit''. Une brève communication qu'elle mettra à profit pour exposer et développer une nouvelle appréhension du concept en ce temps des hégémonies et des alliances féroces. Pour sa part, la professeure Houda Mahmoud Darwich, responsable du département des religions comparées à l'Institut asiatique, à l'université de Zagazig, en Egypte, insistera sur l'orientation et le rôle des études universitaires académiques, dans l'optique d'œuvrer pour le rapprochement des points de vues antagoniques, opposés ou divergents, des cultures et des peuples condamnés à la cohabitation. L'intervention du Tunisien Mohamed Ben Ahmed, le délégué régional du CIC-R (Comité international de la Croix-Rouge), mettra en exergue les principes et les fondements dont est empreinte l'institution qu'il dirige quant à la prise en charge sanitaire et humanitaire des victimes du désastre humanitaire et des retombées des considérations racistes et discriminatoires. Ainsi, que ce soit lors des communications ou dans le cadre des travaux en ateliers qui meubleront le programme de l'après-midi, tous les intervenants avaient insisté sur une question essentielle, celle inhérente à l'affrontement ou à l'attraction entre les idéologies influentes, qui ne cessent de démontrer échecs et limites. Et nombreux étaient ceux qui entrevoyaient en les écoles du Soufisme, toutes tendances confondues, l'ébauche d'une solution et d'une alternative concrète et raisonnable aux crises engendrées. M.O.T.