Une rumeur laissant croire que les photos des membres du service communautaire pourraient être exploitées à des fins publicitaires a fait le tour du monde. Facebook a dû une nouvelle fois se justifier. La rumeur a très vite fait le tour des 250 millions membres de Facebook. Et tout le monde a participé à sa propagation. Il faut dire que l'info faisait froid dans le dos... “Facebook a donné son accord pour que des publicitaires utilisent vos photos publiées sans votre permission. Cliquez sur Paramètres en haut de votre page, sélectionnez l'option Confidentialité puis Actualités et Mur. Cliquez sur l'onglet Publicités Facebook. Dans la boîte d'options, choisissez l'option Personne. Enregistrez ensuite vos modifications. Republiez ce message pour prévenir vos amis.” Encore une fois, la grande peur de l'exploitation de données personnelles à des fins publicitaires sur Facebook rejaillissait. Et il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les défenseurs de la vie privée se scandalisent de telles pratiques qui commencent à devenir la règle sur Facebook (pub contextuelles...). Il faut dire que le site peine toujours autant à monétiser sa colossale audience. Sauf que l'info était bidon. En fait, une membre, en croyant installer un quizz, a laissé un site de rencontres en ligne récupérer sa photo. Son mari plutôt agacé rédige alors un billet contre Facebook sur son blog accusant ce dernier d'exploiter les photos des membres. La rumeur était lancée. En fait, c'est bien une application piégée qui s'est chargée de récupérer la dite photo. Mais le mal était fait. Bref, Facebook a dû une nouvelle fois s'expliquer et se justifier. Barry Schnitt, responsable de la communication portant sur les règles, explique ainsi sur le blog la société que Facebook n'a pas changé sa position concernant l'utilisation des photos par des annonceurs externes. C'est interdit, assure le responsable de la plate-forme et ça le restera. Preuve de bonne volonté, Facebook a supprimé les applications tierces qui poussent cette fausse alerte. Surtout, la plate-forme explique qu'elle a mis en place plusieurs dispositifs d'alerte afin d'éviter que des petits malins viennent piocher dans les contenus des membres pour ensuite les exploiter ou les revendre grâce à des applications piégées. Source ZDNET.fr