Les temps sont durs pour les habitants du quartier Debbih-Cherif à Akbou. Les riverains souffrent le martyre et se disent “impuissants” face au tapage nocturne qui les pénalise chaque soir. Il est 1h en cette soirée de jeudi dernier. Il fait chaud et la rue est encore pleine de monde. L'ambiance est festive. Beaucoup trop même, pour les voisins. Des dizaines de jeunes consomment l'alcool et la drogue sur la voie publique. Les cris sont insupportables pour les voisins. Les riverains se sentent impuissants devant le spectacle : de la musique à forts décibels, des gens qui chantent dans la rue et beaucoup de bruit. Le tapage est flagrant. “C'est comme ça tous les soirs. Les gens s'installent en pleine rue, fument des joints, prennent des bières et crient à tue-tête en proférant des obscénités. Pour espérer avoir le calme, il faut attendre 2h du matin”, se plaint un riverain. Le lendemain matin, les bouteilles vides de bière jonchent la chaussée. Un café situé en face du lycée Debbih-Cherif est souvent accusé par les voisins de tapage nocturne. Il reste ouvert jusqu'à des heures tardives de la soirée et attire des foules de jeunes qui font la fête chaque soir. Contacté par nos soins, le commissaire de police d'Akbou a promis de “faire le nécessaire pour faire régner l'ordre”. C. L.