RESUME : Houria a appris la nouvelle. Elle est furieuse. Elle n'en revient pas. À ses yeux, Aziza a abusé de la confiance de sa fille. Elle les a trahis… 14e partie CHAPITRE PREMIER Souhila n'a pas le courage de dire la vérité. Si sa mère apprend que c'est elle qui a poussé Aziza à monter dans la voiture de Rabah, elle allait lui en vouloir des mois et des mois. Elle ne peut pas prendre le risque. La situation est assez pénible ainsi. - Tu devrais songer à la renvoyer, lui suggère Houria. Elle ne mérite pas de t'avoir pour amie ! J'ai envie de l'étrangler ! - Tu ne devrais pas avoir des envies de meurtre, dit la jeune fille. S'il a pu se retourner aussi vite et prendre mon associée pour petite amie, c'est qu'il n'est pas digne de moi ! Même marié, sa femme ne pourra pas lui faire confiance ! Moi, je ne peux pas m'imaginer avec ce type d'homme qui se croit tout permis parce qu'il est soi-disant de bonne famille ! - Oui, moi aussi, je ne tolérerai pas que mon gendre… - Dieu merci, il ne le sera jamais ! Mais s'il te plaît, la prie Souhila, si on changeait de sujet ? Houria porte la main à la tête et lui demande : - Il y a encore du paracétamol ? J'ai mal à la tête ! - J'en ai toujours dans mon sac. La jeune fille va en chercher et lui sert un verre d'eau. - Maintenant que tu l'as pris, tu devrais t'allonger un peu, lui conseille-t-elle. Dès que le dîner est prêt, je te préviens ! Houria se rend dans le salon. Elle s'étend sur le canapé et finit par s'assoupir. Un silence tranquille règne. Souhila ne peut s'empêcher de sourire. Tout va comme elle le souhaite. D'ici quelques jours, cette histoire ne sera plus qu'un souvenir. Après s'être assurée que le dîner ne risquait pas de cramer, elle va retrouver Salah. Elle n'a pas la patience d'attendre la nuit pour se connecter. - Ok, je te laisse le micro, dit-il avant qu'elle ait pu formuler quoi que ce soit. - Merci, je te promets de ne pas tarder ! - Prends ton temps ! Souhila attend qu'il ait fermé la porte pour se connecter. Elle trouve de nombreux messages d'Amine. Il s'inquiète pour elle. Elle lui écrit des mots rassurants, lui parlant de la coupure du téléphone. Il n'est pas en ligne mais lorsqu'il ouvrira sa boîte, il saura qu'elle va bien. Elle lui fixe rendez-vous, tard, dans la soirée. Elle préfère attendre que toute la maisonnée soit couchée. Elle sera plus à l'aise. Elle ne tarde pas devant le micro. Elle se déconnecte et retourne à la cuisine. Le dîner est prêt. Elle va au salon. Son père et sa mère discutent. Ils se taisent en la voyant. - J'étais venue te réveiller, dit-elle en s'apprêtant à retourner sur ses pas. Le dîner est prêt ! Mais son père lui demande de s'asseoir. Il veut lui parler… A. K. (À suivre)