Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a présidé, jeudi, à l'Ecole de police de Aïn Benian (Alger), la cérémonie de sortie de la 11e promotion d'agents féminins de l'ordre public (AOP-femmes). Cette promotion, baptisée du nom de la martyre Fatiha-Khodja, est composée de 492 éléments ayant bénéficié d'un stage théorique et pratique de neuf mois dans les domaines technique, juridique et sportif. Après l'inspection de la promotion, M. Tounsi a procédé au dépôt d'une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative de l'Ecole de police de Aïn Benian à la mémoire des martyrs. À cette occasion, la commissaire divisionnaire Fodla Hedba a mis l'accent sur les responsabilités qui incombent aux nouvelles promues en matière de protection des citoyens et de leurs biens. Elle a également appelé les nouvelles promues à “gagner la confiance des citoyens, à représenter l'Etat de droit par la discipline et le bon comportement et à veiller au respect et à l'application rigoureuse des lois”. Après la remise des attestations et des prix aux cinq majors de promotion et la prestation de serment, les éléments de la promotion sortante ont exécuté des exhibitions comprenant notamment les techniques de défense et le montage et démontage des armes. Avant la fin de la cérémonie, l'école a rendu hommage à la famille de la martyre Fatiha Khodja, née en février 1925 à Belcourt (Alger) et mère de trois enfants, qui a sacrifié sa vie à l'instar de son époux au service de la cause nationale avant et après le déclenchement de la Révolution. Ils ont rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale dans la région de Lakhdaria (ex-Palestro) où elle est tombée au champ d'honneur en 1960. De son côté, le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi, a affirmé que 13 000 à 15 000 éléments sont recrutés annuellement au sein de la Police nationale, ajoutant que le corps connaît une “période de recrutement intense”. M. Tounsi a précisé que “le recrutement se poursuivra au sein de la police qui accordera un intérêt particulier à la qualité de la formation de l'agent de police dans le but de servir le citoyen”. Quant à la moyenne de la couverture sécuritaire actuelle dans le pays estimée à un policier pour 400 citoyens, le responsable a affirmé qu'elle “est loin des normes internationales”. Il a assuré que la DGSN tend à court terme à atteindre une moyenne de couverture d'“un policier pour 300 habitants” car, a-t-il dit, “la sécurité du citoyen compte parmi les grandes priorités du gouvernement”. Selon M. Tounsi, la couverture sécuritaire atteindra “progressivement” les niveaux internationaux en axant les efforts sur l'amélioration de la formation pour atteindre l'objectif escompté dans les meilleurs délais.Concernant la préparation de la police pour des interventions d'urgence, le premier responsable a indiqué que la police est “prête à intervenir à tout moment aussi bien durant le mois de Ramadhan que durant les autres mois de l'année” ajoutant que “le mois de Ramadhan ne fait pas exception à la règle”. Synthèse R. N.