Résumé : Juste avant de quitter leur lieu de travail, Aïssa et Kamel sont abordés par une jeune femme qui leur demande de la déposer en ville. 3e partie Aïssa précède Kamel et la jeune femme et se dirige tout droit vers son véhicule. Il ouvre les portières et invite ses collègues à monter. Kamel sans faire montre d'aucune galanterie envers la jeune femme s'installe tout bonnement à la place du passager, tandis que cette dernière prenait place à l'arrière du véhicule. Aïssa démarre. Le jour déclinait, et comme on était aux heures de pointe, la circulation était dense. Cependant, le trajet se faisait dans un silence des plus lourds. Aïssa jugea opportun de mettre la radio qui diffusait un morceau de musique classique. - Oh, s'il te plaît, éteint cette radio Aïssa, s'écrie Kamel, j'ai les nerfs à fleur de peau. - Pourtant c'est un véritable délice que ce morceau de musique classique. - Je sais. Mais je ne suis pas du tout d'humeur à écouter quoi que ce soit. Aïssa éteint la radio, puis tenant le volant d'une main ferme, il se tourne vers son ami : - Qu'as-tu donc Kamel, tu sembles réellement perturbé. - Euh… Oui, je suis un peu fatigué après cette longue journée passée au bureau. Aïssa allait riposter que d'habitude il n'était pas d'aussi mauvaise humeur, quand Zahira de son coin lance : - C'est vrai qu'à force de rester assis toute la journée à côtoyer les mêmes gens on fini par se lasser. C'est cela le stress. Kamel hors de lui se retourne vers la jeune femme : - Ecoutez-moi donc cette madame je-sais-tout ! Mais, de quoi je me mêle donc. - Heu… Je m'excuse, Monsieur, mais je voulais juste ajouter un petit grain de sel à votre conversation, question de me sentir à l'aise avec vous. Après tout, nous sommes collègues. Aïssa renchérit : - Bien sûr. Nous sommes collègues et Kamel et moi sommes plutôt amis. Ne faites pas attention à ce qu'il dit, il est comme ça parfois, prêt à bondir… Mais en fait, il n'est pas méchant, il crie mais ne mord jamais. Kamel devient cramoisi : - Je peux mordre aussi tu sais. Surtout quand je suis devant quelqu'un qui se mêle de ce qui ne le regarde pas. (À suivre) Y. H.