Résumé : Grâce à une jeune femme Aïssa et sa famille sont enfin tirés d'affaire. Ils sont hors de danger et arrivent chez eux en ville en un laps de temps très court… 27eme partie La question de la femme le tire de ses rêveries. - Au quartier D…, s'il vous plaît. - OK. Je vais donc prendre la bretelle de gauche. Quelques instants plus tard, Aïssa et sa famille sont déposés devant chez eux. Aïssa remercia chaleureusement la jeune femme : - Je ne sais pas ce qu'on serait devenus moi et ma famille sans vous… - Oh ! ce n'est rien, quelqu'un d'autre que moi vous aurait dépanné. Tous les humains ne sont pas aussi mauvais qu'on le pense. - Avec ce qui vient de nous arriver, j'ai plutôt tendance à penser le contraire. - Allez, oubliez tout ça. Ce n'est rien, les assurances sont là pour votre véhicule, et puis même si vous ne récupérez pas grand chose, remerciez Dieu que votre famille soit saine et sauve. - Ah ! vous pouvez le dire. Merci encore, Madame… - Au revoir et faites plus attention à vous la prochaine fois. La jeune femme démarre en laissant sur le trottoir Aïssa et sa famille. Ces derniers s'empressent de monter chez eux et, enfin, donnant libre cours à sa crise, sa femme se met à sangloter à fendre l'âme. - Oh Aïssa, tu imagines si ces voyous m'avaient enlevée. Et nos enfants… Oh ! mes pauvres petits, je ne me le serais jamais pardonné s'il vous était arrivé quoi que ce soit. Aïssa s'approche de sa femme et la prend par les épaules : - Calme-toi donc, le cauchemar a pris fin grâce à Dieu. La providence nous a envoyé tout de même cette dame pour nous déposer chez nous. Nous sommes tous sains et saufs. Ressaisis-toi. - Je n'arrive pas encore à croire ce qui nous arrive. - Et moi donc, crois-tu que je suis insensible. J'ai eu la peur de ma vie si tu veux le savoir. J'avais peur surtout pour toi et les enfants. Aïssa entraîne tout son monde dans la cuisine et leur sert de grands verres d'eau glacée. Une fois calmés, les enfants furent envoyé au lit, tandis que lui et sa femme, se retrouvèrent assis l'un en face de l'autre à se remémorer silencieusement ce qui leur était arrivé.Finalement, rompus de fatigue et d'émotion, ils décidèrent d'aller se coucher et Aïssa se promet d'aller déposer plainte pour agression et vol de véhicule dès le lendemain au commissariat du quartier. Au petit matin, il appelle son ami Kamel pour lui narrer ce qui s'était passé et lui demander de ne pas l'attendre pour le déposer au bureau. Sidéré, Kamel refuse de se rendre au travail afin d'accompagner son ami au commissariat et se rendre utile en cas de nécessité auprès de la famille de ce dernier. Ils se retrouvèrent donc au commissariat et après le dépôt de plainte, ils se rendirent aux assurances. La journée sera chargée et ils n'eurent pas le temps de se rendre au travail ce jour-là.Une enquête est vite enclenchée. Des recherches s'effectuèrent en un laps de temps très court pour retrouver les agresseurs, et pourquoi pas le véhicule de Aïssa. Y. H. (À suivre)