Djelfa : trafic d'armes et de munitions Un trafiquant d'armes et de munitions vient d'être interpeller au centre-ville de Mouadjebar, par les éléments de la Gendarmerie nationale de Messaâd. Il s'agit d'un jeune homme, 25 ans, qui avait deux PA de marque Beretta, avec deux chargeurs vides. Interrogé sur l'origine de ces armes, il a déclaré qu'il les a achetées auprès d'un inconnu à Hassi Babah. Le trafiquant d'armes a été ainsi remis à la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Mouadjebar pour entamer l'enquête. H. H. Akbou (béjaïa) : Les villages d'Azaghar réclament de meilleures conditions de vie Les villages d'Aït Laâdj, Bouzerwel, Desse et Timadanine, des excroissances urbaines longeant la RN26 à l'ouest d'Akbou, réclament de meilleures conditions de vie et un accès minimum aux services publics. Face à des besoins de plus en plus grandissants pour une population qui dépasse aujourd'hui les 10 000 âmes, ces villages sont, en moins de deux décennies, devenus, de fait, une grande agglomération sans pour autant voir implanter des équipements publics nécessaires. “À court terme, nous réclamons des bus qui devront assurer le ramassage scolaire, des abribus, l'éclairage public…”, énumère Zahir Benkhelat, membre de cette coordination qui regroupe quatre comités de villages d'Azaghar. “À moyen terme, nous réclamons l'implantation de services de santé, des bibliothèques, des écoles…” Il faut dire que, selon la nouvelle version du Plan directeur d'aménagement urbain (PDAU), qui a été récemment rejetée par l'APW, cette zone est appelée à accueillir diverses infrastructures publiques : une école de police, une unité de la Protection civile, des services administratifs…. À terme, l'implantation d'équipements dans cette zone devra ainsi désengorger la ville d'Akbou qui est au bord de la saturation. Cependant, la réalisation de telles infrastructures nécessite beaucoup de temps. Il faudra, en effet, attendre l'adoption par l'APW de la nouvelle version du PDAU, l'inscription des projets et enfin leur réalisation. En attendant, les populations se montrent “plus que jamais impatientes”. C. L. M'Sila : Ksar Boussaâda défie les systèmes de climatisation modernes Chaque été, la vieille ville de Boussaâda, ou Ksar Boussaâda, ouvre ses bras à des familles de la région qui préfèrent, par-dessus tout, la fraîcheur naturelle des constructions traditionnelles au confort moderne des habitations bétonnées de la nouvelle ville. La température intérieure de ces demeures anciennes dépasse rarement les... 15°C. Seuls toutefois quelques propriétaires des maisons du ksar peuvent tirer avantage de cette caractéristique thermique, la plupart des habitations étant tombées en ruine, notamment durant la dernière décennie. Selon les vieux Boussaâdis, le secret de cette grande capacité d'isolation thermique réside dans l'architecture même des maisons : toits hauts, murs épais avec jusqu'à un mètre de largeur et matériau spécifique (la brique d'argile). Ces caractéristiques architecturales assurent à ces habitations une haute isolation thermique contre la canicule légendaire de l'été boussaâdi mais également contre le froid glacial de l'hiver, confirment des architectes de la direction de la construction et de l'urbanisme. L'existence de petites fenêtres, de forme carrée de 50 cm de côté à peine contribue à optimiser cette capacité d'isolation thermique, notent encore ces architectes. Autre technique architecturale pour absorber l'air chaud : le plancher du toit. APS