En raison de cette situation, les autorités compétentes ont pris des mesures à l'encontre de certains établissements notamment ceux revendeurs de lait cru L'incidence des maladies à transmission hydrique, enregistrées au cours du premier semestre 2009, est de 20 cas pour 100 000 habitants contre 27 enregistrés à la même période de l'année écoulée. À ce titre, il faudra reconnaître, selon le rapport établi par la DSP de la wilaya de Aïn Témouchent, qu'en ce qui concerne la fièvre thyphoïde, il y a eu une nette régression avec un taux de 0,25 cas pour le même nombre d'habitants alors que l'hépatite virale est de 2,06 cas. Dans le même registre, les toxico-infections alimentaires collectives (TIAC), recensées au 1er semestre 2009, ont connu une légère diminution par rapport à la même période de l'année 2008 avec 66 cas enregistrés au niveau de la wilaya contre 83 cas avec une incidence de 17 cas pour 100 000 habitants. Cependant, selon le document en question, la DSP reconnaît qu'en matière de TIAC une hausse constante est enregistrée à l'approche de la saison estivale et que l'aliment le plus incriminé demeure bien sûr la pâtisserie. Ce produit préparé à base d'œufs est à l'origine d'un grand nombre d'intoxications alors que le couscous, les viandes blanches, les viandes rouges, les produits laitiers et dérivés ainsi que les glaces en sont les autres causes. Selon le tableau de répartition, le pic a été enregistré au cours du mois de juin avec 39 cas. En effet, la commune la plus touchée durant les six premiers mois de cette année, en matière de TAIC, est celle de Aïn Tolba avec 22 cas. En ce qui concerne les zoonoses d'origine animale, l'incidence de l'épidémie de la brucellose à elle seule a connu une hausse avec 73,57 cas pour 100 000 habitants en 2009. Les daïras de Béni Saf et de Oualhaça, qui ont été les plus touchées durant les mois d'avril et mai derniers avec 235 cas, pour la première, et 15, pour la seconde, sont à l'origine de cette hausse. En ce qui concerne le kyste hydatique seule la commune de Hammam Bou Hadjar a été touchée avec 4 cas enregistrés entre les mois de mars et mai. Des mesures ont été prises à l'encontre de l'établissement du revendeur de lait qui a fait l'objet d'une fermeture, en plus de la réactivation de l'arrêté du wali relatif à l'interdiction de vente de lait cru et dérivés ainsi que l'abattage d'animaux reconnus séropositifs dont 4 bovins et 53 caprins. Le dépistage a touché 201 individus en contact direct avec les animaux. M. LARADJ