Liberté : On a pu vous voir tout le mois de Ramadhan dernier sur nos petits écrans dans Qouloub Fi Siraâ, toute l'année aux commandes de Saraha Raha… que devient Nafaâ El-Djoundi ? Nafaâ El-Djoundi : Ce n'est pas parce qu'on ne nous voit pas qu'on ne travaille pas. Je suis sur un projet, toujours en rapport avec l'univers de la télévision, je ne peux pas vous en dire plus… Là je suis absent, j'ai été très présent l'année dernière, je laisse les gens respirer un peu pour mieux revenir. Avec du recul, quel est votre bilan de l'année écoulée ? Les bilans ? Disons qu'on ne s'y attarde pas trop dessus, je n'ai pas non plus la carrière d'un gars qui a un bagage très important et qui se dit “maintenant je fais un bilan pour savoir où je vais”… Je n'ai pas pris des voies très différentes non plus dans ma vie, même si à la télé entre Saraha Raha, Akhir Kalima et le reste, il y a des différences… Le bilan est positif, parce qu'à chaque fois qu'on travaille, quel que soit le travail qu'on fait, on apprend, c'est une expérience, en espérant que l'année prochaine soit une année où je vais encore apprendre et où j'apporterai un peu de mon savoir-faire dans mes différents projets… Honnêtement, je n'aime pas trop les bilans, je suis de ceux qui, quand ils terminent un projet, espère l'avoir mené à bien et pense ensuite à ce qui vient. Saraha Raha c'est fini, que retenez-vous de cette expérience ? Beaucoup de belles choses, une nouvelle expérience, une nouvelle équipe, c'était donc un apprentissage au quotidien jusqu'au moment où on a réussi à trouver notre vitesse de croisière, une bonne ambiance dans l'ensemble, c'était une bonne année, j'ai rencontré des invités intéressants, on passe de bons moments et des moments plus difficiles aussi, mais dans le milieu professionnel, c'est toujours comme cela, mais quand on arrive à avoir plus de positif que de négatif, alors on a passé une bonne année et c'est mon cas. L'équipe de Saraha Raha va commencer une toute nouvelle émission “Tara Ma Tara”. Qu'en pensez-vous ? Je leur souhaite beaucoup de courage, je suis toujours en contact avec mon ex-producteur (le producteur de Tara Ma Tara), on est toujours en collaboration, c'est-à-dire que notre collaboration ne s'arrêtait pas à Saraha Raha… Je leur souhaite bonne chance, je sais que le concept est assez bon, l'animatrice qui est dedans, Amina Bouamari, est une bonne animatrice, et j'espère que le mélange de ses bons ingrédients donnera au final un plat succulent aux téléspectateurs (rire)… Oui, pendant le mois de Ramadhan, il faut parler qu'avec des images comme ça, des métaphores qui tournent autour de la nourriture. Comment avez-vous passé ces premiers jours de Ramadhan ? Ça ne change rien à ma vie, à part que les gens sont plus nerveux à l'extérieur, mais sinon ça ne change rien, c'est plus convivial, en plus, c'est l'occasion de voir des amis qu'on n'a pas vus depuis longtemps, des membres de la famille… Disons qu'il faut plutôt prendre le Ramadhan comme un travail sur soi, on essaye d'être plus cool, moins nerveux, plus à l'écoute des personnes nécessiteuses qui passent des moments très difficiles, auxquelles on ne s'intéresse, pour certains, que pendant le mois de Ramadhan. Vous avez fait de la radio, du théâtre, de la télé, quel est le prochain objectif de Naffaâ, la comédie musicale ? Je suis allé dans des domaines où je pense avoir certaines aptitudes, le chant non (rire), il n'en fait pas partie… à part si je voulais faire une blague, non, pas de comédie musicale. Mes projets restent dans l'audiovisuel.