À défaut de vacances, Nafaâ El-Djoundi, prend quelques jours d'avance et célèbre la Fête des mères sur le plateau de “Saraha Raha” en ce dernier mercredi du mois de mai. Et au premier rang de ce casting cent pour cent féminin qu'on nous réserve ce soir : la star du petit écran Aïda Guechoud, connue pour son rôle de Zohra dans le célèbre feuilleton El-Hariq de Mustapha Badie, mais également dans Leïla wa Akhaouatouha, El-Michouar, Rachida… et bien d'autres encore. Face à Nafaâ et ses “mythiques” questionnaires, elle ravivera le passé en retraçant sa carrière que ce soit à la télé ou dans le cinéma, elle avouera cependant : “Même si le cinéma est plus vaste que la télévision, je suis beaucoup plus une femme de télé puisque j'y ai été formée…” Après un zeste de nostalgie, une pointe de magie dans l'air… et de vraie magie qui plus est, avec la présence de Linda Lounissi, célèbre présentatrice des jeux d'illusions, qui peut même se targuer d'avoir une licence d'artiste professionnel de la magie (oui, ça existe !). Elle a débuté sa carrière dans les années 1970. Pendant l'émission, en parfaite Mary Poupins algérienne, Linda Lounissi exécutera (devant le regard ébahi du public) quelques tours de magie telle que la Femme cheminée où l'on verra Aïda Guechoud y apparaîtra vêtue d'une robe kabyle… D'un tour à un autre, ce sera au tour de Linda de voir apparaître, comme par magie, Djazia Stambouli, la propre fille de la magicienne. Elle-même initiée au monde la magie et animatrice pour enfants à la salle El-Mouggar à Alger, elle se fait appelée “Arnouba”. Et puisqu'on y est, fête des mères oblige, elle rendra pudiquement hommage à sa maman sur le plateau. Les origines de la Fête des mères, fixée au dernier dimanche du moi de mai, seront élucidées par la ravissante Bouchera qui, en parfaite “belle-fille”, viendra donner quelques idées de cadeau pour les mamans. Quant à Farès, il s'attaquera — à travers son pseudo sketch de la semaine — à un conflit vieux comme le monde, qui oppose belle-mère et belle-fille avec comme arbitre au milieu, le mari… ça va faire mal. Il y aura donc de la magie, de l'émotion et de la casse… pour ne pas changer.