C'est après-demain, mercredi, que le ton sera donné à la troisième édition du Festival international du malouf qui revient dans le giron du Vieux-Rocher après un “un exil” forcé à Skikda. Le festival connaîtra la participation, en plus de l'Algérie, de plusieurs pays tels que la Tunisie, le Maroc et la Turquie. Six jours durant, le public constantinois aura l'occasion d'apprécier les rossignols du malouf, de l'andalou, du haouzi ou du gharnati, appellations données à ce genre musical et artistique selon le pays. D'autre part, le lendemain, soit jeudi, Constantine entrera en transe, cinq jours durant, à l'occasion de la 7e édition du festival des Aïssaoua, appelé Khardjat Sidi Rached. L'événement est, lui aussi, transnational, pour ne pas dire international, avec une présence de troupes venues des pays frères du Maghreb. Le sandjak sera levé, jeudi, à l'occasion de Khardjat Sidi Rached, d'où tire le festival son appelation. Il s'agit d'un retraite de nuit des troupes Aïssaoua et qui défilera du stade Ben-Abdelmalek jusqu'à la place du 1er-Novembre. En effet, chaque ville ancienne où est implantée une zaouïa a son défilé annuel appelé Khardjet nass lebled ou encore “la sortie des saints de la cité”. Ainsi, avec ces deux activités, Constantine continue d'être illuminée par une activité culturelle et artistique.