Les importations de marchandises ont atteint, cependant, 23 milliards de dollars au cours des sept premiers mois de l'année 2009. La facture alimentaire a baissé de un milliard de dollars, les sept premiers mois de l'année 2009, à 3,714 milliards de dollars contre 4,715 milliards de dollars sur la même période de l'année 2008, selon les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), soit une diminution de -21,23%. Et la tendance risque de s'accentuer avec les nouvelles mesures inscrites dans la loi de finances complémentaire 2009. Les importations des laits et produits laitiers, des céréales, semoules, farine et sucre, du froment tendre et méteil, de bananes, ont enregistré de fortes baisses. La baisse de la facture des importations des produits alimentaires a touché aussi les légumes secs. Les importations ont baissé pour plusieurs produits de consommation non alimentaires, notamment des médicaments. Même tendance pour les véhicules de tourisme, les barres en fer et en acier. Les mesures prises par le gouvernement pour réguler le commerce extérieur et agir sur les niveaux des importations qui, les dernières années, ont pris l'ascenseur semblent déjà porter leurs fruits. Le gouvernement a, en effet, pris une série de mesures visant à réduire les importations parmi lesquelles figurent, notamment l'interdiction du crédit véhicule et du crédit à la consommation et l'instauration du crédit documentaire comme unique moyen de paiement des importations. Rien n'est moins sûr. Car globalement les importations ont augmenté de 3,24%. Elles sont passées de 22,516 milliards de dollars les sept premiers mois de 2008 à 23,246 milliards de dollars la même période en 2009. Les importations de demi-produits, des biens d'équipements agricoles, des biens d'équipements industriels et des biens de consommation ont augmenté. Une source au niveau des douanes estime qu'il faut une enquête approfondie pour expliquer cette baisse des importations enregistrée des importations des principaux produits alimentaires et des véhicules. Par ailleurs, les importations réalisées dans le cadre de la grande Zone de libre-échange (Zale) ont enregistré au cours des sept premiers mois 2009 une augmentation en valeur absolue de l'ordre de 196,6 millions de dollars soit une hausse de près de 32% par rapport à la même période de l'année 2008. Notre pays a importé pour 815,923 millions de dollars les sept premiers mois de l'année en cours contre 619,315 millions de dollars à la même période de l'année passée. Alors qu'en volume (poids), l'augmentation pour la même période n'est que de 16,44% soit 86 513 tonnes. Les produits non soumis à la Zone de libre-échange arabes, ont connu une baisse en valeur et en volume. Aussi plus de 98% des importations algériennes d'origine des pays de la Zone arabe de libre-échange sont concernées par l'avantage tarifaire. Le reste soit 15,3 millions de dollars est relatif aux produits non concernés par l'accord. L'Egypte est le premier fournisseur de l'Algérie, parmi les pays de la Zale avec une part de 34,13% suivi de la Tunisie et de l'Arabie Saoudite avec respectives 18,14% et 10,66% des parts. Par contre, les exportations algériennes hors hydrocarbures vers les pays de la Zale ont connue une forte diminution de plus de 68% en passant de 181,84 millions de dollars durant les sept mois de l'année 2008 à 57,23 millions de dollars au cours de la même période de l'année en cours. Cependant, il y a lieu de préciser que l'accord en matière d'exportations algériennes n'est intervenu qu'à partir du mois d'avril 2009. Les exportations algériennes sont essentiellement des produits industriels qui constituent 72,25% des exportations globales. Cependant, il est encore très top pour faire une évaluation de l'impact de la zone de libre-échange arabe.