Durant deux jours, les montagnes du Djurdjura se sont embrasées. Plus de 10 hectares ont été ravagés par le feu. L'incendie avait été déclaré avant-hier aux environs de 19h45. Aussitôt, l'alerte fut donnée, les services des forêts se sont déployés sur les lieux tentant de maîtriser le feu à l'aide de leurs véhicules-citernes (Station). Au vu des conditions météorologiques défavorables (présence de vent), le feu s'est vite propagé. Devant l'ampleur des flammes, les services de la Protection civile interviennent en renfort. Le wali de Bouira décrète un mini-plan Orsec qui fait participer plusieurs secteurs notamment ceux des travaux publics (pour l'ouverture de pistes) et de l'hydraulique (approvisionnement en eau). Les communes limitrophes (Haïzer, Bechloul, El-Esnam, Ahl-El-Ksar, Ouled Rached, El-Adjiba) ont mobilisé leurs camions-citernes qui ont été d'un grand apport ayant permis la maîtrise les flammes. Le relief et la broussaille ont quelque peu rendu la tâche difficile aux hommes de feu. D'ailleurs cet incendie a mis en péril la régénération du cèdre qui a été ravagé par l'incendie de 2001. Durant ces deux jours, un cordon de sécurité avait été mis en place afin de minimiser les dégâts et éviter que le feu arrive au CNLST et aux chalets des cheminots. D'ailleurs pas moins de 11 véhicules Station (7 du secteur des forêts et 4 du parc national du Djurdjura), 4 camions-citernes et 3 ravitailleurs (de la Protection civile) ont été mobilisés pour la circonstance. Les dégâts auraient été plus graves et le parc national du Djurdjura pouvait subir plus de dégâts si ce n'est la mobilisation totale de tous les secteurs concernés. Hier en fin de journée, le feu était maîtrisé mais les piquets de surveillance étaient toujours sur place.