Pour son troisième numéro, le plateau de “Tara ma tara” a accueilli dimanche dernier des personnalités qui nous feraient presque regretter Saraha Raha. Le programme de la soirée se voulait riche en chansons, humour et comédie… Le pari était-il gagné ? Qu'a-t-on vu ? La star lésée de la caméra cachée était de la partie, à savoir Mourad Khan. Il était accompagné de deux autres stars, la première filante, l‘heureuse gagnante de la deuxième édition d'Alhane wa Chabab Amel Sekak. Et la seconde, confirmée, la talentueuse chanteuse kabyle Dherifa. Rappelons que Tara ma tara est une émission proposée par Studio 7, le même staff de Saraha Raha qui, depuis le début du mois de Ramadhan, est animé avec charme chaque dimanche à 23h par Amina Bouamari qui trône au milieu d'un troupeau de canapés rouges. Actualité oblige, Mourad Khan a beaucoup parlé de lui durant l'émission, il a parlé aussi de la nouveauté de cette année qui n'en est pas vraiment une, la caméra cachée intitulée “Khatini”. Après avoir fait, à nouveau, ses propres éloges, il a évoqué ses projets tout en marquant son passage, et là, on s'y attendait un peu, par piéger le docteur Aït Kaci sous une caméra cachée avec la complicité de la chanteuse Dherifa. Du Mourad Khan tout craché ! Voilà presque un an qu'Amel Sekak a gagné la deuxième édition d'Alhane wa Chabab, qu'a-t-elle fait depuis ? Rien ! Mais cela ne l'empêche pas de revenir de temps à autre sur un plateau de télévision pour parler de la “formidable” expérience qu'elle a vécue, une expérience qui, faut-il le rappeler, n'a rien apporté de nouveau dans sa vie artistique (si ce n'est de se faire inviter à la télévision pour nous le rappeler). Bref, Amel a tout de même fait ce qu'on attendait d'elle : chanter. Elle a interprété une chanson de Fella El Djazairia (Nethedeth maak ya kalbi) et une autre chanson de Chérine (Alabali). Elle a confirmé son talent en interprétant a capella (Arouh limine) de la respectueuse Oum Kelthoum. Heureusement que Dherifa était là pour sauver la face, Zahra Djoudar de son vrai nom, Dhérifa est une chanteuse kabyle pleine de talent. Née en 1957 à Tizi Ouzou, elle est venue étudier à Alger toute petite chez les sœurs. Elle a commencé sa carrière avec une chorale avant d'aller à la radio où elle a animé maintes émissions. Son palmarès compte beaucoup d'albums dont le premier date de 1979. L'invitée a parlé de ses 30 ans d'expérience entre le chant et la radio. Elle a évoqué aussi le piège que lui a tendu Mourad Khan dans le passé, avant de piéger à son tour étant complice avec Mourad Khan et en direct dans l'émission le docteur Aït Kaci. Dhrifa a terminé l'émission en parlant de ses nouveautés et projets. Amina Bouamari est épaulée chaque semaine par ses chroniqueurs ; Salah pour la partie Revue de presse (Ma tara fi sahafa) et le Dr Aït Kaci pour la partie Santé (Ma tara fi siha). L'intervention de Salah a été caractérisée par l'humour ; il a rapporté les dernières news des invités présents sur le plateau. Il a aussi concocté pour le téléspectateur d'autres articles pleins d'esprit qui n'ont pas laissé le public indifférent. Quant au Dr Aït Kaci, mis à part dans le piège dont il a été victime, on l'a vu donner une série de conseils et de recommandations concernant le port d'un cartable lourd et ses conséquences sur l'enfant, il a ensuite parlé des avantages, inconvénients et précautions à prendre contre la circoncision collective. Voilà donc ce qu'il y avait à voir dimanche dernier dans Tara ma tara. L'émission n'est pas rediffusée, il y a des chances qu'il n'y ait pas de quatrième numéro la semaine prochaine…