Le secteur de l'éducation nationale reste le premier pourvoyeur d'emplois permanents pour les universitaires, notamment les détenteurs d'une licence d'enseignement, faute d'expansion de l'entreprise économique. À Sétif, pas moins de 732 postes pédagogiques sont mis sur un marché déséquilibré. Le service concerné par l'organisation des examens et concours de la direction de l'éducation de la wilaya s'apprête à recevoir les jours à venir dès l'annonce des concours par le ministère de l'Education nationale. Les nouvelles recrues exerceront à partir des mois prochains, après la validation des résultats par l'inspection de la Fonction publique, le métier d'enseignant dans l'un des paliers. Le primaire et le moyen se sont taillés la part du lion en “accaparant” respectivement 295 et 275 postes. En effet, le premier cycle a bénéficié de 175 postes pour la langue arabe et 120 pour la langue française. Quant au cycle moyen, il sera renforcé par le recrutement de 271 professeurs dont 45 pour l'histoire et la géographie, 35 pour l'éducation physique et sportive, 33 pour les sciences naturelles 27 pour les maths et 27 autres pour les mathématiques. Les différents établissements du moyen qui ont reçu l'an dernier une double cohorte d'élèves du primaire verront aussi l'arrivée de 25 enseignants de langue nationale, 15 de langue française, 36 pour le dessin et la musique, 20 pour l'anglais et 8 pour la langue amazighe. Par ailleurs, nous avons appris que pas moins de 160 candidats décrocheront le quitus pour enseigner dans le cycle secondaire dont 30 pour les sciences naturelles, 25 pour les sciences islamiques, 20 pour le français et 20 autres pour les mathématiques.“Nous estimons que ce recrutement massif pour la quatrième année consécutive permettra d'absorber le déficit constaté dans certaines régions de la wilaya. L'objectif est l'amélioration du rendement scolaire”, dira le directeur de l'éducation. Outre le personnel enseignant, les différents grades seront renforcés par 62 adjoints de l'éducation et 6 conseillers de l'orientation scolaire et professionnelle. Pour la troisième année consécutive, les responsables du secteur, en étroite collaboration avec les services de la Fonction publique qui a le droit de contrôle et de validation des résultats, veilleront à l'application du barème mis en vigueur en 2007. “Comme vous le savez, depuis trois ans, le gouvernement a mis un barème pour le recrutement dans le secteur de la Fonction publique. C'est la note obtenue lors de la dernière année du cursus universitaire du candidat qui déterminera s'il est admis ou non. Si par exemple, nous avons un candidat qui a 14 de moyenne et un autre qui a un 12. C'est celui qui a un 14 qui a plus de chances de décrocher le poste. Lors du calcul du barème, on tient compte aussi des années de suppléance, du travail dans le cadre du préemploi, des travaux de recherche et de la note de la commission d'entretien (oral),” a souligné le premier responsable du secteur. F. Senoussaoui