Les sept brigades mixtes du CTC, dont beaucoup d'éléments issus du centre de Chlef, procèdent, depuis le 29 septembre, à un balayage systématique des quartiers les plus touchés par les inondations, à savoir Annag-Rabah, Mostefa-Saïfi, Ben Boulaïd, El Moudjahidine, Abane-Ramdane et Medri-Rabah… Après deux jours de travail seulement, la commission technique dépêchée par le ministère de l'Habitat concernant les dégâts occasionnés par les dernières intempéries a dressé plus d'un millier de PV de constatation. Un chiffre appelé à augmenter et atteindre deux mille à deux mille cinq cents constructions, selon le chef de daïra chargé de présider, pour la circonstance, la cellule de crise installée à cet effet par le premier magistrat de la wilaya. Le classement définitif après la fin de l'expertise donnera lieu à l'élaboration d'un programme spécial de réaménagement des quartiers pauvres, quand on sait que pas moins de mille cinq cents habitats précaires étaient déjà sur les tablettes des services techniques de la commune depuis le dernier recensement général de la population et de l'habitat (RGPH). Les sept brigades mixtes du CTC, dont beaucoup d'éléments issus du centre de Chlef ont fait leurs preuves lors d'expertises similaires à travers le territoire national, notamment lors des catastrophes de Boumerdès, d'Alger et de Ghardaïa, procèdent, depuis le 29 septembre, à un balayage systématique des quartiers les plus touchés par les inondations, à savoir Annag-Rabah, Mostefa-Saïfi, Ben Boulaïd, El Moudjahidine, Abane-Ramdane et Medri-Rabah. À noter que vingt-deux familles, soit cent soixante-seize personnes, ont dû quitter leurs foyers pour être hébergées à la maison de jeunes Annag-Rabah, alors que deux cent soixante-dix-huit doléances de familles résidant en dehors des quartiers sinistrés ont été recueillies par la cellule de réception et d'orientation des citoyens, mise sur pied au niveau de l'APC. Des dizaines d'habitations qui ont subi des infiltrations par les eaux pluviales ont également été recensées à Birine et à Had Sahary, mais c'est la localité d'Aïn F'ka qui semble être la plus touchée, après le débordement de l'oued Cheïkh-Bakhti qui a coupé le chemin communal et obligé pas moins de deux cents familles à abandonner leurs demeures. Pour leur part, les équipes diligentées par la DG des travaux publics pour remblayer l'énorme cratère, digne des films de fiction, provoqué sous l'effet de l'érosion par une vieille fuite souterraine du réseau d'assainissement, en plein centre de la ville d'Aïn Oussera, même si elle a été quelque peu contrariée par les fortes chutes de pluie et de grêle du mercredi 30 septembre, ont pu rouvrir provisoirement le tronçon de la RN1 fermé à la circulation, en attendant son bitumage. À ce sujet, nous croyons savoir que pas moins de onze autres points d'impact ont été identifiés sur la RN1 et que ces crevasses exigent une prise en charge urgente de la part des pouvoirs publics si l'on ne veut pas connaître une véritable catastrophe dans le futur.