Une plainte pour coups et blessures avec arme blanche sur mineure, insultes et tentative d'intimidation a été déposée par un couple de fonctionnaires à l'encontre d'un surveillant dénommé A. Mohamed exerçant au niveau du CEM Zahaf-Kaddour dans la localité frontalière de Souani (daïra de Bab El-Assa), apprend-on de source bien informée. Selon la version qui nous a été relatée par les parents de la fillette, l'affaire aurait éclaté juste quelques jours avant la fête de l'Aïd lorsque leur petite fille, âgée de onze ans qui fréquente ledit s'est présentée à la maison toute en pleurs et les mains ensanglantées en sanglotant que le dénommé A. Mohamed, surveillant au sein du CEM, l'avait frappée à coups de tuyau en caoutchouc, racontent les parents de la fillette dont le père est fonctionnaire à la DJS et la mère médecin. “Lorsque ma fille s'est présentée dans cet état, je l'ai aussitôt emmenée à l'hôpital où le médecin lui a délivré un certificat d'incapacité de sept jours”, nous révèle la mère de l'enfant. “Munie de ce document, je me suis alors rendue au CEM pour demander des comptes au directeur de l'établissement lequel refusant d'intervenir dans cette affaire me conseilla d'aller plutôt m'expliquer avec l'auteur des faits. Ce que je fis aussitôt, mal m'en pris car je fus sévèrement malmenée et outrageusement insultée par ce surveillant sous les yeux indifférents du directeur. C'est alors que nous primes la décision moi et mon mari de saisir la justice pour déposer une plainte contre le dénommé A. Mohamed pour coups et blessures volontaires avec arme blanche sur mineure et contre M. O., le directeur du CEM, pour non-assistance à mineure en danger”, nous fait savoir la mère de l'écolière violentée. L'affaire est actuellement entre les mains de la justice de Ghazaouet, nous font savoir les parents de la petite écolière. “Aujourd'hui, notre fillette est gravement traumatisée par le traitement qui lui a été infligé par ce surveillant, notoirement connu dans l'établissement scolaire pour son caractère agressif et violent. Elle refuse catégoriquement de retourner à l'école”, s'indigne ce couple de fonctionnaires qui réclame que justice leur soit rendue. ALI MOUSSA Jamal