Une grosse fuite de gaz a provoqué hier une grande panique parmi les habitants de la cité Azur-et-Mer, à Bordj El-Bahri, à l'est d'Alger, a-t-on appris d'un riverain qui a joint la rédaction par téléphone. C'est vers 15h30 que la conduite principale de gaz a été touchée et endommagée par un engin de travaux publics, provoquant une fuite de débit important. Les éléments de la Protection civile, arrivés sur les lieux immédiatement après avoir été alertés par des résidents de la cité, sont restés sur place des heures durant sans toutefois intervenir. “Seuls les agents de la Sonelgaz sont habilités à intervenir directement sur l'installation”, ont-ils expliqué aux riverains. Les pompiers sont toutefois restés sur place, toujours en alerte. Arrivée à son tour sur les lieux, l'équipe de la Sonelgaz s'est montrée impuissante face à la situation, en raison de l'absence du plan de l'installation, seul à même de permettre de localiser rapidement la vanne à fermer en attendant de procéder à la réparation de la conduite. Il était alors 16h30 et la fuite continuait de gronder si fort qu'on pouvait encore l'entendre au téléphone. S'ensuit alors un branle-bas de combat à la recherche de la fameuse vanne, pendant que les riverains faisaient fuir leurs enfants vers les domiciles des proches ou amis, alors que d'autres s'affairaient à éloigner les voitures en stationnement dans les parages, un exercice pénible et fastidieux car il ne fallait surtout pas mettre les moteurs des carrosses en marche, mais plutôt pousser ces derniers. L'état de panique dans lequel était plongé le quartier, deux heures durant, a pris fin vers 17h30 : la vanne d'alimentation venait d'être localisée et fermée. S. C.