Après la menace de l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (Unpef) et du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), c'est au tour des autres syndicats de l'éducation ainsi que de l'enseignement supérieur d'adhérer au mouvement de protestation du 8 novembre prochain. Hier encore, le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) a annoncé une grève ouverte à partir du 8 novembre. Celle-ci sera suivie par le mouvement de contestation du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) qui débutera le 15 du mois prochain. Les raisons de cette colère se résument à la mauvaise gestion des dossiers du régime indemnitaire, des œuvres sociales, le problème de logements des enseignants ainsi que la circulaire du Premier ministre qui rejette l'application du régime indemnitaire avec effet rétroactif. À travers ce mouvement de protestation, les syndicats réclament la concrétisation des promesses faites par les ministres de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur ainsi que celui de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. “Le gouvernement s'est engagé à appliquer le régime indemnitaire avec un effet rétroactif à partir de 2008 ; alors il doit respecter ses engagements”, ont déclaré les syndicalistes qui revendiquent la révision de la politique des salaires.