La nouvelle administration américaine se trouve devant un véritable dilemme quant aux moyens de mettre en œuvre l'opération de “soutien à la démocratie” dans les pays arabes et musulmans, initiée par George Bush, qui ne cadre plus avec la réalité du terrain, en plus des difficultés financières pour sa concrétisation. Héritée de l'administration Bush, l'opération “soutien à la démocratie” dans les pays arabes et musulmans constitue désormais un casse-tête chinois pour Barack Obama, qui semble opter pour une nouvelle approche dans la mesure de la progression des valeurs démocratiques dans les Etats du grand Proche-Orient. Ayant fait le constat que ce qu'elle a reçu de l'administration Bush au sujet de ce mécanisme de “soutien de la démocratie” ne correspond plus aux exigences modernes. Ainsi, l'option américaine “l'initiative du partenariat au Proche-Oriental” (US Middle East Partnership Initiative) avec ses nombreux programmes dans les conditions de la crise en cours financière s'est révélée trop lourde et inefficace. À partir de là, Washington a l'intention de se retourner vers l'utilisation active dans les pays islamiques les ONG locales. À la Maison-Blanche, on croit que c'est dans la coopération avec les structures américaines qu'on pourra plus dynamiquement réaliser les tâches de la diffusion de l'influence des Etats-Unis dans la région et la plantation des valeurs occidentales sur le Proche-Orient. Etant donné que la politique américaine dans la région du Moyen-Orient est pratiquement toujours associée avec la violation des droits fondamentaux de la personne, les informations que peuvent fournir les organisations non gouvernementales sont désormais importantes. Elles font état que dans le cadre de “la guerre contre le terrorisme international”, il y a eu des arrestations arbitraires massives de personnes, notamment en Irak et l'Afghanistan, en plus de la torture et le mauvais traitement des suspects. Il y a lieu de relever l'absence de changement et de clarté dans la politique de la nouvelle administration américaine sur cette question, ce qui fait que récemment, en mai dernier, le président Barack Obama sous la pression des généraux s'est opposé à la décision de la Cour fédérale US de publier certaines photos, montrant la torture de prisonniers dans les prisons d'Afghanistan et d'Iraq. Cette décision, qui est en opposition avec ses promesses électorales, témoigne de l'existence de problèmes systémiques au sein de l'administration américaine et contredit les appels du nouveau président américain à respecter l'ouverture et la transparence, comme le souligne “l'union américaine de la protection des libertés civiles”. En laissant place à l'impunité totale et l'absence du contrôle nécessaire du côté du commandement des armées, les militaires commettent de plus en plus des crimes, selon les données de l'exposé de l'ONU, qui indique qu'en 2008 le nombre de victimes parmi les populations civiles à l'Afghanistan a augmenté de 40%. 829 Afghans ont été tués par les soldats des Etats-Unis et l'OTAN. Il a été constaté qu'aucun officier supérieur de l'armée des Etats-Unis n'a été puni. En 2008, le nombre des viols par les militaires américains a augmenté de 8%. Il a atteint 3 000 cas en Irak et en Afghanistan. L'autre problème sérieux est la menace cachée à cause des déplacements libres des militaires des américains, dans les pays du Proche-Orient, qui ne permettent pas aux services spécialisés de ces Etats de mener à bien le contrôle sanitaire et épidémiologique des Américains. Ainsi, en mai dernier, les autorités du Koweït savaient que 18 soldats de l'armée des Etats-Unis d'une base américaine étaient atteints de la grippe porcine, mais malgré le danger mortel du virus, cette affaire a été passée sous silence intentionnellement par le commandement militaire US. Il faut dire que les actions des troupes américaines ont conduit à l'aggravation sérieuse de la situation écologique dans plusieurs pays de la région. Il existe de nombreux témoignages de l'utilisation active par l'armée des Etats-Unis d'obus perforants avec de l'uranium appauvri au Koweït, en Iraq et en Afghanistan, qui a provoqué la croissance des maladies graves et des maladies chez les nouveaux nés parmi la population civile. Elle a également accéléré la menace sérieuse de l'activité sismique au Proche-Orient. Par ailleurs, les déplacements intenses de la technique lourde militaire qui ont “labouré” le désert, en plus des facteurs sus-indiqués. Les habitants de la région, particulièrement les enfants, souffrent de plus en plus des tempêtes désertes, qui deviennent plus fréquentes, d'où l'augmentation du nombre des personnes exposées à l'allergie. Ce sont là quelques conséquences de la présence militaire américaine dans la région, qui obligeront peut-être l'administration Obama à revoir sa stratégie vis-à-vis des pays arabes et musulmans, car l'image de marque de Washington continue à se dégrader.