Double anniversaire, celui du déclenchement de la guerre de Libération, le 1er Novembre 1954 et celui de la création du Conseil constitutionnel, il y a 20 ans, où le Président s'est astreint dans son bref discours à l'évocation du Conseil constitutionnel qui marque une évolution politique du pays. Mutation qui s'inscrit dans la consécration de l'Etat de droit, des libertés et de la séparation des pouvoirs. Sur le 1er Novembre, le président Bouteflika s'est contenté de rappeler cette “révolution glorieuse qui a libéré la terre et l'homme, propagé les valeurs de liberté et de justice, renforcé les principes et valeurs de l'identité de la société et instauré le régime populaire…” Le reste a été consacré essentiellement au Conseil constitutionnel, ses prérogatives, ses missions et son parcours depuis sa création. Contrôle de la constitutionnalité des lois, le conseil joue un rôle aussi important dans la validation des élections législatives et présidentielle. Et le Président de rappeler le caractère sans appel de ses décisions. Mais, a-t-il précisé, “l'Etat n'a aucune interférence dans ce conseil”. Il a toutefois reconnu que le “jeune” dispositif algérien n'est pas au niveau de ce qui se fait ailleurs. “Le contrôle constitutionnel est une culture”, a-t-il dit. Cela dit, l'instance présidée par M. Bessaïeh participe à la construction d'une société démocratique et moderne, selon M. Bouteflika. Par ailleurs, Rezag Bara, conseiller à la Présidence, a confirmé l'intention de l'Algérie de proposer la résolution pour criminaliser les pays qui paient les rançons ; résolution endossée par l'Union africaine et acceptée par la Russie, au Conseil de sécurité de l'ONU. De son côté, le ministre de l'Education est revenu sur le dossier des recrutements bloqué à cause de la Fonction publique qu'il considère qu'elle agit comme une ONG. Situation qui va pousser au recrutement de contractuels avec le risque de rééditer les crises passées. M. Benbouzid va demander l'arbitrage du gouvernement qui a accepté son plan de recrutement au mois de mai passé. Il s'est, par ailleurs, expliqué sur la fermeture des écoles en précisant qu'une école est fermée lorsque 3 classes sont contaminées par la grippe A : “Lorsque 3 élèves d'une même classe sont touchés, la classe est fermée”.