La capitale était hier matin complètement fermée aux automobilistes, et ceux qui étaient obligés de rejoindre leurs postes de travail ont trouvé toutes les difficultés du monde à le faire. Le déplacement du président de la République au Sanctuaire des martyrs, mais aussi le Marathon d'Alger ont rendu le déplacement vers le centre d'Alger presque impossible. Même les voies express ont été fermées à la circulation. Dans ce black-out, les automobilistes se sont retrouvés à tournoyer d'une bretelle à une autre sans pouvoir trouver d'issue. Une question se pose : du moment qu'on a voulu organiser un marathon, pourquoi n'a-t-on pas pris le soin d'informer les citoyens d'abord du circuit de la course et ensuite des voies d'accès laissées libres pour les automobilistes ? Et lorsque même les motards de la Police nationale n'étaient pas eux-mêmes en mesure d'orienter les conducteurs vers ces accès, les citoyens qui étaient pris dans les énormes embouteillages créés par cette manifestation sportive ne pouvaient que constater impuissants tout le mépris qu'on leur voue.