Une jeune femme âgée de 26 ans, sergent-chef de l'ANP (Armée nationale populaire) de son état, a été tuée, avant-hier, par une balle perdue tirée par un policier lors d'une fête de mariage, à Constantine. Cela s'est passé dans la soirée de samedi aux environs de 19h, à la salle des fêtes El-Ferdaous, à la cité Eriad (ex-Bentchikou). Le policier exerçant à Hamma Bouziane, croyant tirer en l'air avec son arme de service, a grièvement blessé la jeune femme en pleine tête. Celle-ci succombera sur les lieux de l'accident. Le policier s'est, quant à lui, rendu aux services de sécurité immédiatement alertés après le drame. Une enquête a été ouverte par les services concernés. Ce n'est pas la première fois qu'un policier est impliqué dans la mort de citoyens, même accidentelle. On se souvient de l'affaire tragique de la policière tuée, le 13 mai dernier, par son collègue et compagnon, avant que celui-ci ne retourne son arme contre lui. Ces deux derniers avaient, rappelons-le, été découverts par des passants baignant dans une mare de sang à l'intérieur du véhicule de service de l'homme, stationné à proximité de l'Institut national de l'alimentation et des techniques agroalimentaires (Inata). L'une des victimes, en l'occurrence la femme, est morte sur le coup. L'autre occupant du véhicule, assis à la place du conducteur, s'en est sorti malgré la gravité de la blessure. Il se trouve actuellement en détention, en attendant de passer devant la justice.