Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, a présidé hier à l'hôtel Hilton d'Alger, une conférence organisée par l'ambassade d'Algérie aux USA et l'US-ABC sur les opportunités d'investissements américains dans les domaines de l'habitat, des travaux publics et des ressources en eau. Une conférence à laquelle ont participé Son Excellence l'ambassadeur des Etats-Unis David Pearce, le SG du ministère des Ressources en eau Zidane Merah, le directeur de la planification au ministère des TP, du directeur de la coopération au ministère des Ressources en eau, Lounis Maouche, du DG de World Trade Center Algérie, Sid Ahmed Tibaoui, du Dr Ismael Chikhoune, président du CEO-US-Algeria Business Concil, du président Arcofina projet Medina, Abdelwahab Rahim et de plusieurs P-DG de Sociétés américaines travaillant en Algérie. Le ministre de l'Habitat a souligné l'importance des programmes lancés et figurant notamment dans le futur quinquennat 2010-2014 et qui apparaissent comme de grandes opportunités pour le partenariat algéro-américain. Pour le ministre, la bataille de la qualité étant désormais une des priorités de son département ministériel, il apparaît clair que la recherche d'investisseurs de qualité est une nécessité. Abordant une réalité qu'on a tendance parfois à oublier, Noureddine Moussa revient sur la question de la construction parasismique. Un volet dont l'expérience américaine est à mettre à profit “plus de 70% de la partie nord de l'Algérie connaît une activité sismique. Pour cela il faut mettre en place des normes parasismiques qui puissent nous prémunir et faire en sorte que nos bâtiments soient sûrs”. Pour rappel nous travaillons depuis plus de trente ans avec les Américains dans ce domaine sachant qu'on a adopté à la fin des années 70, le premier règlement parasismique élaboré avec l'université de stanford. Depuis le séisme de la région de Chlef, nous avons adopté un règlement parasismique purement algérien et qui a été soumis à des révisions en fonction des autres séismes qui ont frappé le nord du pays. Nous avons besoin d'une meilleure connaissance de nos sols. Dans cette optique nous faisons appel aux laboratoires qui ont de l'expérience dans ce domaine, explique le ministre. Revenant à la contribution des Américains en matière de construction, l'on saura qu'une quinzaine de sociétés américaines ont manifesté leur désir d'arracher des marchés entrant notamment dans le cadre du prochain quinquennat. À la question de savoir si les prix relativement élevés des Américains ne sont pas dissuasifs, le ministre a répondu que “la sécurité n'a pas de prix”. Pour sa part, son excellence l'ambassadeur américain, David Pearce, a souligné que les sociétés américaines spécialisées dans le développement des zones arides ont beaucoup d'opportunités. Dans ce sens, il fera savoir qu'une mission commerciale du gouvernement sera dépêchée en février prochain en Algérie et en Libye. De même qu'il a tenu à rappeler les efforts déployés par le gouvernement de son pays dans le renforcement des relations commerciales avec l'Algérie. Le DG de World Trade Center a invité de son côté les entreprises américaines à bénéficier des opportunités d'autant plus que “le gouvernement algérien finance le partenariat et les investissements” avec une cagnotte de plus d'un milliard et demi de dollars. Les représentants des ministères des Ressources en eaux, des Travaux publics ont tour à tour exposé l'état des lieux des secteurs offrant des opportunités aux sociétés américaines.