Non seulement, il a remis les Verts sur les rails en les ramenant de la 107e place mondiale en 2007 à la 26e, actuellement, mais il a réussi à les faire qualifier à la CAN-2010 après deux ratages consécutifs (2006 et 2008). Et, cerise sur le gâteau, il qualifie les camarades de Halliche au Mondial sud-africain après 24 ans d'absence. Maintenant que la sélection nationale est certaine de renouer avec la plus prestigieuse compétition internationale, à savoir, la phase finale de la Coupe du monde, beaucoup s'interrogent sur l'avenir du staff technique, à sa tête le sélectionneur national Rabah Saâdane. Sera-t-il là en 2010 ou bien la FAF fera-t-elle appel à un autre technicien ? Il faut savoir, toutefois, que depuis que l'Algérie a tourné la tête vers l'Europe pour recruter des entraîneurs étrangers à coups de millions de dinars, la sélection nationale est tombée tellement bas que les Verts se sont vus privés de compétition même continentale. L'Algérie a eu à le vérifier à ses dépens avec le Français Jean-Michel Cavalli qui “a ruiné” les Verts avant de prendre la clé des champs, laissant ainsi un désastre derrière lui. Il a fallu donc l'injonction de Mohamed Raouraoua pour que Rabah Saâdane, le père spirituel du football national, soit rappelé par l'ex-patron de la FAF Hamid Haddadj pour diriger le navire algérien avec comme objectif : qualifier l'Algérie à la CAN, mais aussi tenter de décrocher le ticket qualificatif au Mondial. Un objectif qui paraissait au départ utopique. Saâdane, qui connaissait parfaitement les insuffisances du footballeur local, a réussi en un laps de temps record à recomposer une équipe qui a su gagner le cœur des 35 millions d'Algériens. Non seulement, il a remis les Verts sur les rails en les ramenant de la 107e place mondiale en 2007 à la 26e, actuellement, mais il a réussi à les faire qualifier à la CAN-2010 après deux ratages consécutifs (2006 et 2008). Et, cerise sur le gâteau, il qualifie les camarades de Halliche au Mondial sud-africain après 24 ans d'absence. Cheikh Saâdane, comme le surnomme le peuple algérien, a réussi à dépasser tous les objectifs fixés au départ. Mieux, l'homme aux défis peut même créer la surprise en Angola au mois de janvier 2010, lors de la prochaine CAN, comme il l'a fait en 2004 à Sousse. Si sa présence est quasi certaine pour cette compétition, il n'en demeure pas moins qu'il n'est pas certain d'être présent en Afrique du Sud pour le Mondial-2010. Son contrat avec la FAF expire dans quelques jours. Selon des sources proches de la Fédération, Raouraoua devra se réunir avec Saâdane afin de discuter de son avenir avec l'équipe et son nouveau contrat qu'il paraphera en principe vers la fin du mois de décembre 2009. Mais rien n'indique que les points de vue des deux hommes vont converger vers le même objectif, le pragmatisme de Saâdane l'oblige à ne pas verser dans le triomphalisme et préfère aller doucement, mais sûrement. De son côté, Raouraoua, pour sa part, très ambitieux, veut aller loin avec cette équipe, ce qui nous emmène à dire que les négociations s'annoncent serrées. Dans tous les cas, l'idée d'engager un grand entraîneur de renom est écartée pour l'instant, car le patron de la FAF ne veut pas se séparer de l'homme qui a redonné la joie et le sourire aux millions d'Algériens et semble même prêt à mettre le paquet pour le reconduire jusqu'au mois de juillet 2010 avec des ambitions très mesurées.