Azazga Un mouton collectif Le marché hebdomadaire de bétail d'Azazga (Tizi Ouzou) qui se tient tous les samedis connaît une affluence exceptionnelle, où vendeurs, éleveurs, acheteurs s'entremêlent sur une surface boueuse au point de rendre très difficile tout déplacement au milieu de centaines de têtes d'ovins, de caprins et de bovins, présentés en groupes distincts aux acheteurs et curieux venant de toutes les localités de la région à la recherche de quelque “bonne affaire”. Les prix du mouton cette année sont quasiment hors de portée des petites bourses : 30 000 à 34 000 DA la tête pour les moutons de qualité et gras alors que le prix du caprin (bouc) oscille entre 12 000 à 15 000 DA. Maquignons et autres revendeurs occasionnels débarquent au petit matin, avant l'ouverture du souk, puis interceptent les camions d'éleveurs à l'entrée du marché et engagent les négoces en proposant des prix pour l'achat de l'ensemble du cheptel. Et la plupart les éleveurs, sans expérience, tombent dans le piège de la précipitation et vendent le chargement à des prix raisonnables, avant que nos maquignons ne mettent l'ensemble des têtes en vente individuellement en proposant des prix “imposés” par leur propre loi sans surenchères. Et devant un tel état de fait, des chefs de familles optent pour la méthode de l'achat collectif d'une bête à sacrifier et la partager sur le nombre de foyers concernés. Cette option “d'une pierre deux coups” permet ainsi d'acheter de la viande à bas prix et marquer par-là même la sunna d'Abraham. H. A. DJELFA Sonelgaz va à la rencontre de la femme rurale Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation contre les risques dus à l'utilisation du gaz naturel, la direction de l'électricité et du gaz de Djelfa sillonne, depuis deux ans, le territoire de la wilaya, à la rencontre de la femme rurale pour les sensibiliser. En effet, après les communes de Charef et d'El Guedid qui connaissent les températures les plus basses en période hivernale, atteignant par moments le pic de -18°C, c'est au tour de la population de la commune de Had Shary, 50 kilomètres au nord-est du chef-lieu de wilaya, d'accueillir cette caravane qui cible essentiellement la femme au foyer en sa qualité de première gardienne des ménages, ensuite les enfants scolarisés en raison de leur proximité avec les deux types d'énergies. Cette sortie intervient après la mise en service du gaz de ville dans 332 foyers du chef-lieu de commune. Rappelons, au passage, que pas moins de 9 personnes y ont laissé la vie et 300 autres ont été sauvées d'une mort certaine entre 2007 et 2009 des suites de l'inhalation du monoxyde de carbone dans les 28 communes jouissant du gaz de ville dans la capitale de la steppe. S. OUAHMED