Une concertation est engagée avec les associations des parents d'élèves pour essayer de rattraper le retard. Le ministère de l'Education nationale a annoncé, hier dans un communiqué, avoir pris la décision de reporter à une date ultérieure les compositions programmées initialement du 23 novembre au 3 décembre. Selon le département de Benbouzid, cette décision permettra aux élèves de rattraper une semaine de cours dans le suivi des programmes qui diffèrent d'une wilaya à une autre et même d'une classe à une autre, et ce, en raison de la grève des enseignants. Le ministère de l'Education nationale “engagera, dès cette semaine, une large concertation avec la Fédération nationale des parents d'élèves, les syndicats d'enseignants et les directeurs de l'éducation des wilayas, en vue de bâtir un programme de rattrapage qui sera appliqué à l'échelle nationale, dans les conditions pédagogiques les plus normales. Sans recours ni à la précipitation ni à la surcharge”, indique le communiqué. En outre, la tutelle a rassuré les élèves, notamment ceux des classes de terminale, que les sujets d'examen du baccalauréat “ne porteront que sur les cours effectivement dispensés”. À cet effet, une commission nationale sera chargée du suivi de la progression pédagogique par matière, au niveau de chaque classe et de chaque établissement scolaire, pour “déterminer les limites des programmes à partir desquels seront élaborés les sujets d'examen”. Cette commission sera supervisée personnellement par le ministre de l'Education nationale, a-t-on fait savoir. Le ministère de l'Education nationale, qui a fait part de la reprise des cours dans le secondaire après celle effectuée la semaine dernière dans le primaire et le moyen, a constaté que la grève observée à l'appel des syndicats des enseignants a eu pour conséquence “un retard dans le suivi des programmes, dans des proportions différentes, d'une wilaya à une autre, d'un établissement à un autre et même d'une classe à une autre”. Après avoir procédé à un état des lieux, “aussi précis que possible, particulièrement des classes de terminale”, le ministère de l'Education nationale a noté que “ce retard peut être comblé, sans bouleversement des emplois du temps initialement fixés, et cela compte tenu des différentes possibilités d'action à exploiter, d'ici la fin de l'année scolaire”. Le ministère de l'Education nationale a rappelé, enfin, que les enseignements durant l'année scolaire en vigueur se dérouleront jusqu'au 25 mai 2010 (l'année passée, ils se sont arrêtés à la mi-mai 2009), ce qui dégagera un gain de temps supplémentaire d'une dizaine de jours.