Le ministère de l'Education nationale rassure les élèves et les parents d'élèves au sujet des cours perdus à cause de la grève de trois semaines observée par plusieurs syndicats du secteur. Rien n'est perdu, assure le ministre, et des possibilités de rattrapage existent. «Ce retard peut être comblé, sans bouleversement des emplois du temps initialement fixés et cela, compte tenu des différentes possibilités d'action à exploiter, d'ici à la fin de l'année scolaire», indique le ministre dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction. Plus précis, le ministère évoque la possibilité de reporter à une date ultérieure les compositions prévues à partir du 23 novembre 2009. Aussi, estime le département de Benbouzid, il y a d'autres actions à entreprendre et ces dernières sont à chercher dans la nouvelle configuration de la programmation annuelle des cours de cette année 2009/2010. En effet, rappelle le communiqué du ministère, «il est prévu que les enseignements se dérouleront jusqu'au 25 mai 2010, alors que, l'an dernier, ils se sont arrêtés à la mi-mai 2009. D'où un gain de temps supplémentaire d'une dizaine de jours». Partant, le département de Benbouzid compte engager des discussions avec la Fédération des associations des parents d'élèves, les syndicats de l'éducation et les directions de l'éducation des 48 wilayas du pays. Bien sûr, l'objectif étant d'arriver à un programme de rattrapage qui arrange toutes les parties. Par ailleurs, rassure le ministère, à l'adresse des élèves des classes de terminale, «les sujets d'examen du baccalauréat ne porteront que sur les cours dispensés». A cet effet, indique encore le ministère, «une commission nationale sera chargée du suivi de la progression pédagogique par matière, au niveau de chaque classe et de chaque établissement scolaire, dans le but de déterminer les limites des programmes à partir desquels seront élaborés les sujets d'examen». K. M.