Près d'une centaine d'étudiants en pharmacie de l'université Djillali-Liabès observent, depuis une semaine, une grève illimitée, en raison de l'absence de professeurs pour encadrer le module de pharmacologie, considéré comme axial pour une formation complète dans la spécialité, avons-nous appris des protestataires. En effet, la colère des étudiants prend depuis lundi dernier une autre tournure. En guise de protestation contre les promesses non tenues par leur administration, les étudiants ont paralysé le même jours l'ensemble des départements de la faculté, et ce en organisant un sit-in. “Face au mépris affiché par les responsables à l'égard de nos problèmes et le refus d'ouvrir un dialogue, et après avoir vainement attendu l'arrivée des encadreurs depuis la rentrée universitaire, nous exigeons des promesses écrites”, ont indiqué en substance des étudiants à Liberté. Un avis partagé par le bureau de l'Union générale estudiantine libre qui signale également que pour les mêmes problèmes, les étudiants de la deuxième et troisième années de chirurgie dentaire sont privés de cours des modules prothèse, biomatériaux, AD, OC et ODF. Pour cela, l'organisation estudiantine se dit “surprise par le silence de l'administration, la fermeture des voies du dialogue et la politique de la fuite en avant de ces mêmes responsables. Donc, notre action d'aujourd'hui vient pour attirer l'attention du recteur de l'université pour qu'il se penche au plus vite sur nos problèmes de fond .Nous voulons aussi dire que les étudiants sont solidaires et que nous continuerons notre combat jusqu'à la satisfaction de nos revendication”, nous a-t-on précisé. À vrai dire, “les actions à venir risquent d'être radicales au niveau des deux départements”, avertissent nos interlocuteurs.