Maintenant que les groupes pour la Coupe d'Afrique et la Coupe du monde sont connus et le calendrier établi, il ne reste plus aux dirigeants qu'à se mettre au travail pour aborder ces prochaines phases. Pour un staff averti, c'est un boulot de routine car tout ce qu'il y a lieu de faire est quelque chose d'établi, de connu, en pratique depuis des années. Il y a, cependant, des spécificités. Tout n'est pas toujours simple. Certains choix sont difficiles. Comme celui des joueurs à sélectionner ou les regroupements et rencontres de préparation à organiser. Il faut tenir compte d'impondérables et de paramètres pas toujours aisés à maîtriser, comme la disponibilité des joueurs, la durée de leur libération, les pressions des clubs employeurs, les exigences des sponsors multiples. Une phase finale, parce qu'elle est concentrée sur plusieurs jours, nécessite des actions et une préparation spécifiques sur les plans technique, psychologique et d'intendance. C'est tout un groupe à gérer, à souder, à mobiliser pour un objectif commun. Ce n'est pas toujours évident. Car cette communauté concentrée pendant plusieurs jours en un lieu inhabituel, il faut aussi savoir la protéger, l'animer, la dynamiser, sans l'enfermer dans le carcan de la rétention de l'information et des secrets de Polichinelle. Une phase finale, c'est aussi d'autres paramètres comme celui se rapportant à l'identification des forces et faiblesses des futurs adversaires, ceux du premier tour et des étapes suivantes. Pour ce genre de tournoi, l'expérience passée aidant, il ne s'agit pas de tomber des nues devant des situations que l'on n'a pas su prévoir. Cela doit être une routine pour des techniciens et des dirigeants au fait de la situation des joueurs, de leurs aptitudes, de leur disponibilité, de leurs habitudes. Ce sont des tâches de planification, de programmation sur la base de schémas bien établis à même d'amener la sélection au summum de ses capacités en Angola, d'abord, en Afrique du Sud, ensuite. Toutes ces opérations ont besoin de sérénité, de compétences, afin d'identifier et de mobiliser tous les besoins, d'entreprendre toutes les actions, sans état d'âme ni complaisance. L'essentiel n'étant pas de participer, mais d'être le plus performant possible.