Les zones couvriront une superficie totale de 250 ha, comprenant une forêt récréative, des eaux thermales, un complexe hippique, deux quartiers anciens dont celui du vieux ksar. La commune de Ksar El-Boukhari, qui se trouve à la porte de la zone steppique du territoire de la wilaya de Médéa, entend ne pas dépendre des subsides de l'Etat pour conduire son développement et renflouer son budget. Pour les élus, la réflexion menée en concertation avec les différentes parties prenantes, a été axée sur la recherche de nouvelles possibilités permettant à la municipalité de générer de nouvelles recettes et d'accroître ses capacités financières. Ce qui a donné lieu à des choix qui ont inclus la valorisation de ses atouts naturels constitués par ses multiples potentialités touristiques. L'option relative à la valorisation du patrimoine naturel a recueilli l'adhésion des responsables, compte tenu de ses effets en matière de diversification des ressources de la commune et son impact sur son développement dont l'effet d'entraînement concerne toute son aire économique proche. Il s'agira, indique-t-on, de mettre en valeur certains sites en vue de leur aménagement en zones d'expansion touristique, eu égard à leurs richesses naturelles et à la variété des paysages qu'ils recèlent. Pour ce faire, 5 zones sont identifiées à travers la commune dans le but de recevoir des travaux de valorisation sur une superficie totale de 250 ha, comprenant une forêt récréative, des eaux thermales, un complexe hippique, deux quartiers anciens dont celui du vieux ksar. Considéré comme un site à haute valeur architecturale et culturelle, le quartier du vieux ksar qui s'étend sur 12 ha fait partie du patrimoine de la ville dont la construction remonte à plus de 5 siècles. Outre la particularité de son style architectural qui présente des similitudes avec celui du M'zab, l'endroit garde encore ses constructions anciennes qui témoignent de la vie en communauté qui était organisée autour des lieux de spiritualité et de culte à travers des mosquées, des zaouïas, une synagogue, des placettes de commerce, des bains, etc. L'on reconnaît aux eaux chaudes qui se dégagent des thermes situées dans la partie ouest de la ville, la particularité de posséder de nombreuses vertus thérapeutiques dont celles relatives au traitement des maladies de la peau. La forêt de Hannacha qui s'étend sur 200 ha est d'une grande richesse en espèces forestières et garrigues, poussant dans sa partie montagneuse à une hauteur de plus de 800 m, est un endroit qui convient au traitement des maladies respiratoires. Des infrastructures d'hébergement, un camp de vacances sont prévues afin de permettre aux visiteurs des séjours qui leur donnent la possibilité de profiter de la richesse de la flore et de la faune de la région. Les amateurs de chevaux et des sports équestres ne seront pas en reste puisqu'il est prévu l'aménagement du complexe hippique qui s'étendra sur 20 ha en vue de recevoir plus d'équidés et de visiteurs, ainsi que l'organisation de courses.