Des familles de la “Cité de l'APC“ de Larbaâ Nath Irathen sans électricité La Ligue de défense des droits de l'homme interpelle les autorités Le bureau de Tizi Ouzou de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), dénommé “Espace des droits et des libertés Oumouhand-Amrane”, s'est élevé dans un communiqué rendu public avant-hier contre la décision par laquelle 18 familles, résidant au lieudit “cité de l'APC” dans la commune de Larbaâ Nath Irathen (20 km à l'est de Tizi Ouzou), seraient privées d'énergie électrique, depuis une vingtaine de jours. Et ainsi, “par la force des choses, souligne le document de la LADDH, ces citoyens seraient passés, depuis 2002 à ce jour, de la situation de nécessiteux à celle de squatteurs”. Le bureau de la LADDH à Tizi Ouzou se demande si l'on peut “imaginer, en cette saison de grand froid (…) des écoliers et des collégiens suivre leurs scolarité en toutes quiétude ? Peut-on imaginer un foyer, sombre de nuit comme de jour, dans une commune comme celle de Larbaâ Nath Irathen, culminant à plus de 927 m d'altitude ?” Inimaginable ! estime la LADDH. Le bureau de la même ONG, saisi par ces familles, “déplore la situation antisociale, inhumaine et dégradante, que traverse ces citoyens, car leur qualité de "squatteurs" n'est pas une raison suffisante pour les mettre dans l'obscurité et le froid”. Pour cela, il demande aux autorités concernées, rendues destinataires du document, “d'œuvrer à trouver une solution équitable à même de préserver la dignité et la santé de ces familles dans le cadre de la réglementation” Salah Yermèche Accident de circulation sur l'autoroute Est-ouest à Bouira 31 blessés dont 3 graves L'hécatombe continue sur nos routes. Un grave accident est survenu avant-hier sur l'autoroute Est-Ouest. C'est au niveau du tronçon Bouira - El Adjiba à proximité de la déviation vers Ahl El Ksar (20 km environ à l'est de la ville de Bouira) qu'un bus avait dérapé. Le bus venant d'Alger vers Béjaïa d'une capacité de 50 places a dérapé. Bilan : 30 blessés dont 3 dans un état grave. Les raisons de cette hécatombe seraient liées à une erreur humaine. C'est dû à l'excès de vitesse, selon nos sources. Arrivé au niveau d'un virage réputé dangereux, le conducteur a perdu le contrôle du bus. Dès la survenue de cet accident, un grand élan de solidarité est né spontanément. Les automobilistes, la Protection civile ont secouru les victimes qui ont été transférés vers l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira. L'équipe médicale et paramédicale s'est mobilisée pour apporter les soins nécessaires aux blessés. Les trois personnes grièvement blessées ont été transférées vers l'hôpital de Tizi Ouzou. Hier certains blessés légers avaient quitté l'hôpital et rejoint leur domicile au niveau de la wilaya de Béjaïa. A. DEBBACHE